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Journées Mondiales de la Jeunesse Le Pape François et les jeunes universitaires
Parmi les multiples rencontres que le Pape François a eues pendant son séjour au Portugal du 2 au 6 août, il y a eu une rencontre à l’université catholique portugaise, avec les universitaires et le personnel éducatif.
Le Pape a commencé son petit discours en référence aux paroles d’accueil de la rectrice de l’université qui avait utilisé le mot pèlerins.
François a dit que ce mot signifie littéralement laisser de côté la routine quotidienne et se mettre en chemin, avec le propos de bouger à travers les champs ou au-delà des confins, c'est-à-dire, en dehors de la zone de confort, vers un horizon inconnu.
Le Pape a rappelé que la condition humaine est d’être pèlerin. Nous sommes tous confrontés à des grosses questions qui n’ont pas de réponse simpliste ou immédiate et qui nous invitent à entreprendre un voyage de dépassement de soi-même pour aller plus loin.
Le Pape a invité les jeunes à se méfier de toutes les réponses préfabriquées, qui semblent être à la portée de tous. Des réponses qui semblent tout donner sans rien demander.
Je crois que le Pape faisait référence à toutes ses réponses simplistes, naïves, fausses qui circulent souvent sur les réseaux sociaux ou qui sont utilisées par les politiciens populistes qui proposent des solutions simplistes aux problèmes compliqués que doit affronter la société, pour avoir le vote des personnes honnêtes qui se laissent tromper.
Il faut éviter de substituer les visages par les écrans, la réalité par le virtuel, les questions qui déstabilisent par les réponses faciles qui anesthésient.
Nous devons chercher et prendre des risques. Cela fait partie de notre condition de pèlerins.
Être insatisfait est être humain. Être insatisfait, dans sa juste mesure, est d’un bon moyen pour éviter la présomption d’autosuffisance et contre le narcissisme.
Nous devons substituer les peurs par les rêves. Ne soyons pas des administrateurs des peurs mais des entrepreneurs de rêves.
Le Pape a rappelé à ses interlocuteurs que le diplôme d’études ne peut pas être vu seulement, comme une licence pour construire le bien-être personnel, mais comme une mission pour construire une société plus juste, plus inclusive, plus développée.
À la fin de ses paroles, le Pape a repris quelques idées des discours des universitaires qui avaient parlé avant lui.
Plusieurs jeunes ont parlé de l’urgence dramatique de prendre soin de la maison commune.
Nous devons écouter la souffrance de la planète ensemble avec la souffrance des pauvres.
J’ai déjà écrit un message, le 16 juillet, dans lequel j’ai parlé du lien étroit entre le travail pour la défense de la planète et la lutte contre la pauvreté.
Il fait redéfinir les mots progrès et évolution, parce que, au nom du progrès nous avons ouvert la porte au chemin de la régression.
Pour conclure, le Pape a fait références au texte de Matthieu 25,35 pour les inviter à l’accueil.
Il a félicité l’université d’avoir un programme animé par l’Évangile qui se développe dans les études, l’amitié, le service social, la responsabilité politique et sociale, l’expression artistique et les soins de la maison commune.
Dans l’université catholique on doit acquérir des compétences scientifiques, aider les personnes à mûrir dans la connaissance de soi-même et dans le discernement de son propre chemin.
Bonne semaine.
P. Germán le 27 août 2023