Dimanche des Rameaux
Dimanche des Rameaux
Année Liturgique B
Bénédiction des Rameaux
OC/LA, le 28 mars 2021
Evangile: selon St Jean 12,12-16
Le dimanche des Rameaux commence toujours par la bénédiction des rameaux et la procession de tous les fidèles qui marchent vers l’église avec les rameaux à la main pour accompagner Jésus dans son combat contre le mal et sa victoire contre la mort. Les processions et les pèlerinages font partie des traditions et symboles de l’Église et de notre foi. Nous sommes un peuple qui marche. Nous sommes une famille qui suit les pas de Jésus et qui va vers la résurrection et la vie dans le paradis avec Dieu.
Cette année, par précaution sanitaire, nous n’allons pas marcher. En revanche, je vous invite tous, ici, dans les voitures ou chez vous à vous mettre debout et pendant une minute à lever nos rameaux et agitons-les, applaudissons et faisons sonner le klaxon de nos voitures. (Attendre une minute, avant d’inviter les gens à s’asseoir).
Nous sommes un peuple debout. Nous sommes une famille joyeuse qui ne se laisse pas anéantir par le Coronavirus, ni par un autre ennemi. Nous sommes une communauté qui vit dans la joie et qui est toujours debout devant l’adversité. Nous sommes toujours prêts à lutter contre le mal et à annoncer au monde que l’amour est plus fort que la mort et que nous vivons avec confiance dans l’Espérance d’un monde meilleur.
Célébrons cette Semaine Sainte très près de Jésus pour prendre de Lui la force pour lutter contre le mal, pour apprendre de Lui la solidarité pour accompagner nos frères et sœurs qui souffrent et pour nous laisser conduire par Lui vers la Résurrection que Dieu nous a promise.
P. Germán
Dimanche de Rameaux B
LA, le 28 mars 2021
1ère lecture : du Livre d’Isaïe 50,4-7
Psaume : Ps 21(22) 8-9,17-18,19-20,23-24
2ème lecture : lettre de Paul aux Philippiens 2,6-11
Évangile : selon St Marc 14,1-15,47
Cette année, plus que jamais, la croix du Christ doit resplendir dans le monde entier. Le Coronavirus nous a obligé à ouvrir les yeux pour voir la souffrance et le mal qui existent autour de nous. Nous ne pouvons pas les nier, les cacher ou les ignorer.
Le monde entier a souffert et souffre encore. Nous avons souffert, les uns plus que les autres. Nous avons été témoins de la désolation et de la douleur de beaucoup d’hommes et de femmes innocents. Cette maladie a touché toute l’humanité et personne n’a été épargné de la peur ou de l’incertitude.
La Croix et le récit de la Passion nous rappellent que Dieu a connu notre souffrance, nos peurs, notre incertitude, nos doutes, nos questions et nos ténèbres. Il est même passé, comme beaucoup de nos frères et sœurs, par la mort.
La Croix et le Récit de la Passion commencent par la description de l’horreur que nous avons du mal à comprendre, parce qu’il est incompréhensible. Ils nous rappellent le mal qui nous pousse souvent à crier : pourquoi moi ou pourquoi dans ma famille ?
La Croix et le Récit de la Passion portent un message d’espérance, d’amour et de confiance. Dieu est sur la Croix, Il est présent dans notre souffrance. Il est solidaire de l’humanité et Il n’a pas arrêté de l’aimer et de la protéger.
N’ayons pas peur de regarder la Croix et de lire la Passion de Jésus. Sur ce bois se trouve cloué Dieu et Il y restera seulement trois jours. Il va ressusciter, Il va revenir dans notre monde. Il va faire éclater sa lumière pour que nous puissions sortir des ténèbres de la maladie et de la mort. Ceci est notre Foi et notre Espérance. P. Germán