16º Dimanche du temps de l’Église Année Liturgique A
Los Angeles, 19 juillet 2020
1ère lecture : du Livre de la Sagesse 12,13.16-19
Psaume : 85(86)5-6.9-10.15-16
2ème lecture : de la lettre de Saint Paul aux Romains 8,26-27
Évangile : selon St Matthieu 13,24-43
Le monde est en train de traverser une crise sans précédent et beaucoup d’hommes et de femmes sont déstabilisés, inquiets, angoissés et parfois même désespérés. La souffrance physique, psychologique et spirituelle que le coronavirus est en train affliger à notre humanité est énorme.
Devant cette situation, nous les chrétiens, nous devons rappeler et annoncer à tous nos frères et sœurs, que nous ne sommes pas seuls pour affronter cette bataille, que Dieu est avec nous et qu’Il est bon, patient et miséricordieux.
Dieu est avec nous.
La première Bonne Nouvelle que tous les baptisés doivent se rappeler dans les moments difficiles est la présence de Dieu dans notre monde. Nous ne sommes pas seuls et Dieu prend soin de la création et particulièrement de l’humanité.
Nous avons besoin d’ouvrir notre cœur et notre intelligence pour accueillir l’Esprit de Dieu qui veut nous parler, nous illuminer, nous guider et nous donner la force nécessaire pour vaincre le mal qui aujourd’hui est à la source d’une profonde souffrance dans le monde entier. En ces jours de confusion et d’incertitude nous devons compter sur Dieu.
Par la prière nous pouvons dialoguer avec le Seigneur pour partager nos préoccupations, nos interrogations, nos révoltes, nos doutes et pour lui demander de nous aider à faire grandir en nous la confiance, la responsabilité et la solidarité.
Nous pouvons lui poser des questions et écouter sa voix qui nous dit toujours dans les moments difficiles de notre vie : « N’aie pas peur, avance au large. »
Dieu est bon, patient et miséricordieux. Dans l’Évangile que nous avons proclamé ce matin nous découvrons ces trois qualités de Dieu. Dieu est bon et il prend soin de nous comme un jardinier prend soin de son jardin. Le mal ne vient pas de Dieu mais de l’ennemi. Il est intéressant de remarquer dans la parabole de l’Evangile que le malin profite de la nuit et de l’obscurité pour semer l’ivraie. Devant l’action de l’ennemi, les serviteurs de la parabole sont impatients et veulent agir immédiatement pour identifier le mal et le détruire. Mais le propriétaire du champ est patient. Dieu ne veut pas que nous mettions les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Nous sommes souvent impatients pour juger et pour trouver des coupables à toutes les situations qui nous dérangent. Facilement nous allons accuser un pays ou un responsable politique et nous allons mettre sur lui la responsabilité de ce que nous vivons aujourd’hui.
L’Évangile nous invite à ne pas juger mais à faire confiance au Maître de la création. Il sortira triomphant de cette bataille parce qu’Il nous a dit que le mal n’aura pas ni le premier, ni le dernier mot.
Dieu est miséricordieux et malgré notre manque de confiance, nos doutes ou nos faiblesses, il ne nous juge pas mais voit les germes de bonté qu’il y a en nous et il attend avec patience qu’ils murissent et qu’ils portent beaucoup de fruits de confiance, de responsabilité et de solidarité.
N’ayons pas peur. Dieu est avec nous et Il aura le dernier mot devant la tempête que nous subissons actuellement.
Amen. P Germán