stsebastianfrgerma
8º Dimanche du temps de l’Église C
8º Dimanche du temps de l’Église C
Los Angeles, 27 février 2022
1ère lecture : du Livre de Ben Sira le Sage 27,4-7
Psaume : Ps 91(92) 2-3. 13-14.15-16
2ème lecture : de la première lettre de Saint Paul
Évangile :selon St Luc 6,39-45
La lecture et la méditation sur l’Évangile de ce dimanche m’ont aidé à réfléchir sur la correction fraternelle.
La correction fraternelle est nécessaire, indispensable et bonne dans toutes les communautés.
Les parents et grands-parents sont les premiers à utiliser la correction fraternelle pour aider les enfants à reconnaître leurs erreurs et à changer de comportement.
À l’école, les professeurs doivent corriger nos erreurs pour que nous puissions apprendre à chercher la vérité et à découvrir ce que nous ne connaissons pas encore.
Dans le travail il est nécessaire que quelqu’un nous corrige et nous enseigne la façon de travailler pour que notre travail soit bien fait.
Dans la société il y a des maîtres qui nous aident à découvrir nos erreurs et qui nous montrent le chemin à suivre pour que la justice, le respect et la paix règnent dans nos relations.
Dans la communauté chrétienne et dans l’Église, nous avons aussi besoin de pratiquer la correction fraternelle.
La correction fraternelle est un service que nous pouvons rendre aux autres pour les aider à grandir. L’Église a besoin de pratiquer un peu plus la correction fraternelle pour que tous les chrétiens soient de plus en plus proches de Jésus qui est notre maître, notre guide, notre lumière.
La correction fraternelle est positive et donne des fruits si elle est faite dans la vérité, avec charité et humilité.
La vérité.
Nous ne pouvons pas corriger quelqu’un si nous ne sommes pas sûrs que ce que nous affirmons est vrai. Faire une correction en utilisant le mensonge est grave. Ce n’est pas de la correction mais de la calomnie. Nous devons toujours être sûrs de ce que nous disons pour éviter de blesser quelqu’un avec une fausse accusation. La vérité doit être toujours présente dans nos paroles pour qu’elles soient écoutées et qu’elles produisent des fruits.
Dans la correction fraternelle, la vérité doit s’accompagner de la charité.
Le Pape François dit que corriger quelqu’un sans charité et amour c’est comme faire une intervention chirurgicale sans anesthésie.
Jésus nous conseille de prendre à part la personne que nous voulons corriger. Nous devons éviter de parler des erreurs des autres en public. Surtout quand la personne concernée n’est pas présente. Quand nous faisons cela nous ne cherchons pas la correction fraternelle. Nous sommes dans la médisance, la diffamation et la destruction des autres.
Sans la charité il n’y a pas de correction fraternelle. Quand nous trouvons du plaisir à parler des erreurs des autres nous pouvons être sûrs que nous ne sommes pas dans la correction fraternelle mais dans l’hypocrisie.
La troisième caractéristique de la correction fraternelle est l’humilité. Nous ne pouvons pas corriger quelqu’un si nous croyons que nous sommes supérieurs ou meilleurs que la personne que nous corrigeons. Pour que la correction fraternelle soit honnête nous devons commencer par reconnaître que nous aussi nous faisons des erreurs et que nous avons aussi besoin de la correction fraternelle des autres.
L’Église a besoin de la correction fraternelle pour guérir de tous ses erreurs. Nous sommes une famille et la correction fraternelle avec charité, vérité et humilité nous aidera à grandir. Amen.
P Germán