12ème Dim. du Temps de l’Église Los Angeles, le 20 juin 2021
12ème Dim. du Temps de l’Église
Année Liturgique B
Los Angeles, le 20 juin 2021
1ère lecture : du Livre de Job 38, 1.8-11
Psaume : Ps 106 (107)23-24.25-26.28-29.30-31
2ème lecture : de la 2ème lettre de St Paul aux Corinthiens 2Co 5,14-17
Évangile : de Saint Marc Mc 4, 35-41
Je suis très heureux ce week-end parce que pour la première fois, depuis le début de la pandémie, nous célébrons l’Eucharistie à l’intérieur de l’église avec très peu de restrictions. Cependant, nous devons continuer à faire attention et à respecter rigoureusement les mesures sanitaires que nous avons mises en pratique pendant ces longs mois de pandémie. Le respect, par tous et par chacun, de certaines règles sanitaires évitera le retour du virus et la fermeture à nouveau des établissements publics. Nous sommes les seuls responsables du bon déroulement de cette réouverture de la vie sociale.
Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus invite ses disciples à aller sur l’autre rive. Les disciples ont peur parce que « au milieu de la tempête » ils voient que Jésus dort et à la fin de ce texte ils sont surpris par Jésus et ils se demandent : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ».
Aller sur l’autre rive, la peur des disciples et la question de l’identité de Jésus sont trois thèmes qui peuvent nourrir notre réflexion ce week-end où nous profitons de la réouverture de nos églises et d’un retour, presque à « une vie normale », après tant de mois d’incertitude.
Aller sur l’autre rive est une invitation que Jésus fait souvent à ses disciples et c’est aussi une proposition que l’Église adresse souvent à tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Les chrétiens, les baptisés, les disciples de Jésus sont des hommes et des femmes qui désirent toujours avancer. Nous ne pouvons pas être des personnes installées dans notre confort. Nous ne pouvons pas vivre avec les yeux, les oreilles, le cœur et les mains fermés devant tous les défis qu’il y a devant nous et que nous devons affronter pour faire de notre monde une belle maison belle et accueillante pour tous.
L’Église nous invite souvent à nous réveiller pour aller plus loin dans la construction d’un monde plus juste, d’une société dans laquelle il y a moins de gens pauvres et malheureux. La peur des disciples devant la tempête est la même qui nous habite parfois devant les situations difficiles ou devant l’ampleur de la pauvreté et le constat de l’injustice et la violence qui nous entourent. N’ayons pas peur, Dieu ne dort pas. Il est discret et silencieux mais il est bien avec nous et il agit aujourd’hui et partout. Tous les discours négatifs, apocalyptiques, angoissants et pessimistes qui circulent dans les réseaux sociaux s’opposent à l’Évangile, sont vides de la Foi en Jésus et ne doivent pas être transmis par les disciples de Jésus qui écoutent tous les jours l’invitation du Seigneur à aller sur l’autre rive.
Aujourd’hui je vous invite à répondre individuellement à la question des disciples sur la personne de Jésus. « Qui est -il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ».
Si nous reconnaissons que Celui que nous suivons est Dieu au milieu de nous et que devant Lui tout genou fléchisse (Ph 2,10) ici et ailleurs, alors nous pouvons vivre en paix et dans la confiance parce si Dieu est avec nous personne peut être contre nous (Rm 8,31).
Nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que les tempêtes existent dans notre vie. Nous venons d’en vivre une avec le virus. Nous savons qu’avec Jésus nous allons gagner toutes les batailles, nous allons vaincre tous les maux qui affligent notre humanité et nous allons construire un monde meilleur pour tous. Amen.
P Germán