Vous trouverez ici l'homélie de la Semaine.
P. Germán
Année Liturgique B
LA, le 10 Novembre 2024
1ère lecture : du 1er livre des Rois 17,10-16
Psaume : 145(146)7.8-9.9-10
2ème lecture : de la lettre aux Hébreux 9,24-28
Évangile : Saint Marc 12,38-44
La liturgie de ce dimanche parle d’accueil, de générosité et de confiance.
Trois valeurs, trois qualités, trois principes que toute personne de bonne volonté devrait développer pour vivre en paix avec Dieu, avec les autres et avec soi-même. Les trois sont liés : on accueille parce qu’on est généreux et parce qu’on a confiance dans l’avenir. Ils s’opposent à la peur et à l’égoïsme.
La première lecture nous donne un bon exemple. Une veuve qui habite avec son fils accueille chez elle un homme qu’elle ne connaît pas qui lui demande un peu d’eau et du pain parce qu’il a soif et faim. Cette femme ne connaît pas cet homme mais elle l’accueille parce qu’elle sait qu’il est dans le besoin. Cette pauvre femme n’a pas grand-chose pour se nourrir et pour nourrir son fils. Elle sait que si elle finit avec le peu qu’elle a, elle et son enfant vont mourir. Elle ne pense pas qu’à elle et à son enfant. Elle pense à cet étranger qui peut mourir de soif et de faim. Elle partage le peu qu’elle a sans aucune ombre d’égoïsme mais avec une générosité sans mesure. Elle agit comme la pauvre veuve de l’évangile qui donne tout ce qu’elle a pour vivre à la quête du Temple. Ces deux veuves, sont pour nous un exemple de la confiance.
L’accueil, la générosité et la confiance sont indispensables dans la vie individuelle et dans la vie sociale.
L’accueil :
Nous avons besoin d’être accueillis et d’accueillir les autres pour créer entre nous des relations d’amitiés, d’amour, de travail ou simplement des relations de voisinage.
Quand une personne se sent accueillie, elle se révèle telle qu’elle est. Un bon accueil nous aide à nous sentir bien, à montrer et donner le meilleur de nous-même. Quand nous accueillons quelqu’un, sans préjugé et sans aucune discrimination, nous sommes en condition de découvrir ses qualités. Accueillir la personne telle qu’elle est et non pas comme nous voudrions qu’elle soit, nous permet de commencer une relation dans la vérité.
La générosité est la capacité de donner et de partager ce que nous avons et ce que nous sommes. Elle est un moyen qui nous permet de reconnaître que nous avons reçu gratuitement beaucoup de dons, de richesses et de talents. Elle nous aide à grandir dans l’action de grâces et nous permet d’apprécier ce que nous avons parce que, quand nous partageons nous découvrons la valeur pour nous et pour celui ou celle qui reçoit, de ce que nous donnons. Les personnes généreuses sont plus heureuses que les autres parce qu’elles ne sont pas attachées, autre mesure, à ce qu’elles possèdent. Ils utilisent leur énergie dans la recherche du bonheur et non pas dans l’angoisse et la préoccupation de conserver ce qu’elles possèdent et d’augmenter leurs richesses.
Année Liturgique B
OC/LA, 3 novembre 2024
1ère lecture : du livre du Deutéronome 6,2-6
Psaume : 17(18),2-3.3-4.47.51
2ème lecture : de la lettre aux Hébreux 7,23-28
Évangile : Saint Marc 12,28b-34
L’évangile de ce dimanche est pour nous comme le résumé, le centre ou le cœur du message de Jésus.
La clé pour avoir la paix dans le cœur, dans la famille, dans la société et dans le monde se trouve dans l’amour de Dieu et dans l’amour de son prochain.
Par nos paroles et surtout par notre façon de vivre nous devons annoncer et partager avec tous nos frères et sœurs ce beau message : L’amour de Dieu et de son prochain sont les deux chemins qui conduisent vers le même port : le bonheur éternel.
Jésus nous rappelle aujourd’hui que ces deux commandements sont intimement liés. L’un ne va pas sans l’autre. Si nous disons que nous aimons Dieu que nous ne voyons pas et que nous n’aimons pas le prochain que nous voyons, nous sommes des menteurs. Si nous aimons le prochain que nous connaissons mais nous disons que nous n’aimons pas Dieu parce que nous ne le connaissons pas, probablement qu’un jour nous allons découvrir Dieu parce qu’Il habite dans le cœur du prochain que nous aimons.
L’amour de Dieu se manifeste dans la prière, dans le respect pour la création et dans l’amour de son prochain. La prière est très riche dans sa façon de s’exprimer. Elle peut se trouver dans le silence du cœur de quelqu’un qui se met devant Dieu pour accueillir sa Parole, pour écouter sa volonté.
La prière peut être individuelle ou en communauté. Elle peut être de louange, de contemplation, d’intercession, d’écoute de la Parole, etc.
La prière peut se manifester dans la participation aux activités que l’Église propose pour nourrir notre foi et pour nous aider à grandir dans la relation avec Jésus notre frère.
En plus de la prière nous avons aussi le respect de la création. La contemplation de l’œuvre de Dieu nous aide à découvrir la beauté et la grandeur de son auteur. Aimer la création et s’engager dans sa protection sont une belle manifestation de notre amour pour le Créateur et pour l’humanité qui a besoin d’une création en bonne santé pour vivre aujourd’hui et demain.
L’amour du prochain est la meilleure expression de l’amour pour Dieu et de notre désir de suivre la route de l’Évangile. L’amour du prochain doit se manifester dans toutes les paroles que nous prononçons, dans toutes les activités que nous réalisons et dans toutes les décisions que nous prenons tout au long de la vie. L’amour du prochain s’oppose à l’égoïsme qui nous éloigne, nous sépare et nous met en compétition ou en rivalité avec les autres et avec Dieu.
Si tous les hommes et les femmes de bonne volonté travaillent pour que l’amour du prochain soit présent dans les lois de la société, dans tous les projets de nos institutions et dans les campagnes politiques, il y aura moins de guerres, moins de pauvres dans le monde et plus de gens heureux ici et ailleurs.
Mettons Dieu et notre prochain dans notre vie comme s’ils étaient les deux poumons qui nous permettent de respirer la paix et la joie et nous serons heureux tous les jours de la vie.
Amen. P. GermánLos Angeles, le 1er novembre 2024
1ère lecture : du livre de l’Apocalypse Ap. 7,2-4.9-14
Psaume : 23(24) 1-2.3-4.5-6
2ème lecture : de la 1ère lettre de St Jean 1Jn 3,1-3
Evangile: de Saint Matthieu Mt 5,1-12a
Aujourd’hui nous avons célébré halloween, aujourd’hui c’est la fête de tous les saints et demain la fête de tous les défunts.
Trois jours de fête pour célébrer les vivants et les défunts.
Tous les hommes et les femmes de bonne volonté sont invités à devenir Saints pour vivre bien, pour mourir en paix et pour être dans les bras de Dieu dans la vie éternelle.
Pour préparer ces paroles j’ai regardé sur YouTube un film sur la vie de Saint Martin de Porres. Fray Escoba.
Le frère Barragán, en charge de la porte du couvent, qui est plein d’admiration pour le jeune frère Martin et qui est convaincu de sa sainteté lui demande un jour s’il est facile d’être saint parce souvent il pense qu’être saint c’est difficile.
Frère Martin de Porres lui répond qu’il croit que c’est facile d’être bon et que d’être bon à être saint il n’y a qu’un pas. Alors frère Barragán lui demande « comment être bon » et il lui répond : « en étant mieux. »
Si nous sommes tous bons, le monde est meilleur.
Saint Thérèse de Lisieux parle de la petite voie pour devenir saints. C’est dans les petits détails de la vie que nous devenons des saints.
Alors, la Sainteté c’est pour toi et pour moi. Ce n’est pas pour demain, c’est pour aujourd’hui. Si aujourd’hui tous nous décidons d’être bons avec nous-mêmes, avec les autres et avec la création, nous allons devenir des saints.
Voulez-vous être bons ? Soyez bons.
Je suis sûr que nous avons connu dans nos familles et dans nos amis des gens extrêmement bons. Ils sont morts et aujourd’hui ils sont saints parce qu’ils sont les mains de Dieu. Amen. P GermánAnnée Liturgique B LA, 27 Octobre 2024
1ère lecture : du livre de Jérémie 31,7-9
Psaume : 125,1-2.2-3.4-5.6
2ème lecture: de la lettre aux Hébreux 5,1-6
Evangile: Saint Marc 10,46-52
Le prophète Jérémie, dans la 1ère lecture, et l’auteur du psaume nous rappellent que dans le ciel, dans le paradis, les trompettes et les cris de joie vont retentir le jour où l’humanité sera rassemblée.
Dans la 2ème lecture, la Lettre aux Hébreux, qui parle du Christ, dit que les prêtres ont la mission de favoriser la relation de l’humanité avec Dieu.
Enfin, l’Évangile parle de la vie de ce pauvre mendiant aveugle qui fut guéri par Jésus.
Je vous propose trois pistes de réflexion que j’ai trouvées dans la méditation de ces textes. Trois éléments qui pourraient nous aider au moment de prendre des decisions comme celle de choisir pour qui allons nous voter dans les élections.
La fraternité, la relation avec Dieu et l’exclusion.
La fraternité est une valeur essentielle dans la vie de tous les croyants et particulièrement des chrétiens.
Dans la Bible nous trouvons beaucoup de textes qui parlent du désir de Dieu de constituer une seule famille avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté.
Jésus s’est fait homme pour être le frère de tous les habitants de la planète. Il est le frère universel de toutes les créatures que Dieu a mises sur la terre. Il est l’ainé d’une seule famille qui est la famille de Dieu.
Dans nos actions et paroles, la fraternité et le respect de tous nos frères et sœurs doivent être présents. Si la fraternité était une valeur respectée par nous et par nos dirigeants politiques il y aurait moins de conflits entre nous et il n’y aurait pas autant de guerres.
La relation avec Dieu est aussi un élément important dans le présent et l’avenir de notre monde.
Nous ne pouvons pas construire une vie, une famille, une société, une nation ou un monde sans Dieu. C’est une erreur. Nous sommes tous dans les mains de Dieu.
Exclure Dieu de nos décisions, faire disparaître de nos maisons, de nos écoles et de l’espace publique, les signes qui nous rappellent l’existence de Dieu revient à nier une partie de notre humanité. Nous avons tous reçu le souffle de Dieu. L’Esprit de Dieu habite dans nos cœurs. Nous avons tous une partie de la Divinité dans notre vie.
N'oublions pas que par l’onction avec le Saint Chrême, que nous avons reçue le jour du baptême, nous sommes tous des prêtres. N’oublions pas que notre mission, en tant que prêtres, est d’intervenir pour que tous les hommes et les femmes de bonne volonté, pour que tous nos frères et sœurs, découvrent l’amour de Dieu et puissent avoir une relation filiale avec le Père de Jésus qui ne sera pas en paix tant que toute l’humanité ne trouve le chemin de la fraternité.
L’exclusion est une réalité présente dans notre monde. Elle nous empêche d’avoir une bonne relation avec Dieu et de vivre la fraternité entre nous.
Bartimée, l’aveugle de l’Évangile, était un exclu, comme il y en a beaucoup dans la société et dans le monde. Le problème de l’exclusion est un scandale et nous ne pouvons pas fermer les yeux à ce drame vécu à la porte de nos foyers. Jésus demande à Bartimée : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Peut-être que nous et nos politiciens nous pouvons poser la même question aux exclus que nous rencontrons. Engagerions-nous dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion dans toutes ses formes. Essayons de donner confiance aux exclus et donnons-leur notre main pour les aider à se relever..
Amen. P. GermánCélébration des 100 ans de Simone Lintilhac
Los Angeles, 20 octobre 2024
1ère lecture : Livre du prophète Isaïe 53,10-11
Psaume : 32(33) 4-5.18-19.20.22.
2ème lecture : lettre aux Hébreux 4,14-16
Évangile : Saint Marc 10,35-40
L’Évangile de ce dimanche nous parle de la grandeur de l’homme et de la femme, du pouvoir et du service.
La grandeur de l’homme et de la femme. Nous voudrions tous être grands, être importants, être reconnus par les autres comme personnes importantes et uniques.
Depuis le début de l’humanité les hommes et les femmes se sont battus pour occuper les premières places dans la famille, dans le quartier, dans la société, dans le travail et même dans l’Église.
Ce désir d’être grand est au fond de nous et l’Évangile nous le rappelle. Il nous donne comme exemple, deux personnages très proches de Jésus : Jacques et Jean. Deux disciples que Jésus avait choisis pour être avec Lui le jour de la Transfiguration et qui se trouvent, dans les moments les plus importants de la vie de Jésus, à côté de lui. Ils n’ont pas échappé à la tentation de vouloir occuper les premières places et de vouloir être parmi les premiers.
Ne craignons pas d’avoir cette tentation dans notre vie quotidienne. Elle peut nous aider à occuper une bonne place au paradis si nous écoutons les conseils de notre frère Jésus.
Le pouvoir est aussi un élément qui fascine les hommes et les femmes depuis le début de l’humanité. Nous exerçons tous un certain pouvoir dans la famille, dans la société, dans le travail et dans l’Église.
Il est nécessaire qu’il y ait des hommes et des femmes qui aient le pouvoir de prendre des décisions pour que la société et l’humanité puissent évoluer. Il est indispensable dans nos familles, dans la société, dans le travail et dans la famille que quelqu’un ait le pouvoir de résoudre les différends et de montrer le chemin pour éviter les divisions et l’anarchie.
Ne craignons pas les postes dans la société et dans l’Église qui nous confient un certain pouvoir.
Jésus n’est pas contre l’existence de premières places ou de personnes qui ont du pouvoir. Il nous dit simplement que devant ces désirs ou ces réalités nous devons rester humbles et vivre comme Lui au service des autres.
Le Service doit être l’ADN ou l’identité de tous les disciples de Jésus et de tous les hommes et les femmes de bonne volonté.
Le Pape François aime dire que « il ne sert à rien de vivre pour celui qui ne sait pas servir ».
Regardons autour de nous et nous allons découvrir que les personnes les plus importantes pour nous, celles qui ont eu le plus de pouvoir sur notre vie sont celles qui ont été à notre service. Les parents, nos professeurs, un médecin, un prêtre, un ami... Les parents sont le meilleur exemple. Depuis la conception ils se mettent au service de leur bébé. Ils changent souvent leur façon de vivre pour s’adapter au besoin de leur enfant qui leur apporte beaucoup de bonheur et d’amour mais qui demande aussi énormément de service et du pouvoir pour prendre des décisions à sa place jusqu’à ce qu’il/elle soit capable de s’envoler tout seul.
Mettons le service au milieu de toutes nos activités. Faisons du service le moteur de tous les pouvoirs que nous exerçons. Notre vie sera plus simple et le monde sera meilleur pour tous. Amen P GermánNB/ N'oubliez pas que ce dimanche, après la messe, les soeurs vont vendre des plats latino américains pour aider la paroisse à payer quelques travaux réalisés dernièrement. Merci pour votre collaboration. Vous pouvez trouver les menu dans la rubrique /news Nouvelles.
Orange County-Los Angeles, le 5/6 octobre. 2024
1ère lecture : Livre de la Genèse 2,18-24
Psaume : 127 (128)1-2.3.4-5.6
2ème lecture : lettre aux Hébreux 2,9-11
Évangile : Saint Marc 10,2-16 ou 2-12
La liturgie d’aujourd’hui nous invite à parler du mariage. Félicitations et beaucoup de bénédictions aux couples ici présents et à tous les couples qui vont lire cette homélie.
Vous qui êtes mariés depuis 5, 25 ou 50 années vous savez que le mariage est une histoire d’amour et un engagement bilatéral.
Une histoire d’amour. Tout commence par une histoire d’amour. Un homme et une femme découvrent chez l’autre ce qu’ils n’ont pas. Ils sont heureux d’être ensemble, de partager des rêves, des projets, des moments de silence et même des souffrances.
L’amour est au départ dans l’histoire de tous les couples et il doit être entretenu parce qu’il va évoluer. Si le couple prend soin de son amour, il va grandir et se perfectionner pour devenir, en plus de l’amour physique, un amour intellectuel et rationnel. Il n’est plus seulement un sentiment mais une décision. Chacun dans le couple doit arriver à dire : j’ai décidé de t’aimer parce que tu es la personne que j’ai choisie pour construire une famille et pour vivre ensemble jusqu’à la fin de mes jours.
Parce que l’amour doit être une décision personnelle et pas simplement un sentiment, l’Église insiste pour qu’au moment du mariage les deux conjoints s’engagent librement et en connaissance de cause.
On ne se marie pas, au moins dans notre culture, pour faire plaisir aux parents, pour obéir à la famille, pour améliorer les finances ou le patrimoine familial. On se marie parce qu’on aime son compagnon et parce qu’on a décidé librement de s’engager dans un projet de vie commune.
L’amour du départ et la décision d’aimer ont besoin d’un engagement bilatéral pour tenir dans le temps.
La réussite d’un mariage se trouve dans le respect de l’engagement prononcé le jour de la noce. On s’engage à s’unir en toute liberté, devant Dieu et devant l’Église présente à la célébration, à être fidèle à son conjoint, à être ouvert à la possibilité d’avoir des enfants et à vivre ensemble jusqu’à la fin de ses jours. Dans beaucoup de couples qui se séparent ce qui a manqué depuis le début est cet engagement.
L’amour seul ne suffit pas pour traverser les moments difficiles et les crises qui forcément se présentent dans la vie en commun. S’il n’y a pas un engagement bilatéral sérieux, le couple va se déchirer. L’amour et l’engagement aident le couple à vivre dans la tendresse, l’humilité, la compréhension et le pardon. Un couple qui ne sait pas pardonner est un couple qui se déchire et se sépare.
Dieu partage avec nous le pouvoir de donner la vie, de participer dans la création et d’accompagner les enfants dans leur apprentissage à aimer le Créateur, les autres et la création.
La mission de donner la vie est une des raisons pour lesquelles nous croyons que le mariage doit être réservé à un homme et une femme.
J’invite les couples qui sont ici ou à la maison à se donner la main et à se redire mutuellement : je t’aime et aujourd’hui encore je m’engage en toute liberté dans ce chemin de fidélité et de vie qui nous conduira jusqu’à la fin de nos jours. Je remercie le Seigneur de t’avoir mis sur ma route pour me donner ce qui me manquait pour être heureux(se).
Félicitations à tous les couples qui témoignent de l’amour qui les fait vivre, de l’amour qu’ils donnent et qu’ils reçoivent de leurs enfants et de l’amour qui les anime pour être dans la société la preuve de l’existence de Dieu. Car il est amour et là où il y a de l’amour Dieu est présent.
Amen
P GermánLA, 29 septembre 2024
1ère lecture : du livre des Nombres 11,25-29
Psaume : 18, 8.10.12-13.14
2ème lecture : de la lettre de St Jacques 5,1-6
Évangile : Saint Marc 9, 38-43.45.47-48
Tous les dimanches, l’Eglise nous propose des lectures du premier et du deuxième Testament (de l’ancien et du nouveau Testament) pour nourrir notre foi et pour nous aider à mieux vivre dans la société dans laquelle nous sommes aujourd’hui.
Les lectures de ce dimanche sont particulièrement riches. Elles parlent de la présence de l’Esprit Saint dans la vie des gens qui ne font pas partie de l’Eglise ou de la communauté. Elles nous rappellent que l’Esprit de Dieu est à l’action dans le monde et qu’Il se sert de tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui acceptent de travailler pour le bien des autres. Elles nous mettent en garde contre les dangers et les conséquences désastreuses de l’argent gagné par l’exploitation des pauvres, des immigrés et des plus vulnérables. Contre l’argent pourri qui est le fruit de l’injustice. La Parole de Dieu nous invite aussi à travailler avec tous les hommes et les femmes qui dans le monde entier sont engagés dans la protection de la planète et dans la construction d’un monde meilleur.
Prenons deux points pour réfléchir cette semaine.
L’Esprit de Dieu est dans le monde et nous, les baptisés, nous avons reçu la mission d’être prophètes au milieu de nos frères et sœurs.
L’Esprit de Dieu est dans le monde. Moïse et tous les prophètes annoncent qu’avec la venue du Messie, l’Esprit du Seigneur qui planait sur les eaux au moment de la création, allait habiter dans le cœur de tous les hommes et les femmes de bonne volonté.
Nous connaissons beaucoup de gens qui sans être catholiques ou même pas croyants, sont bons. Nous connaissons des personnes qui sans connaître Dieu respectent la création et aiment leurs frères et sœurs. Nous connaissons beaucoup de gens, ici et partout dans le monde, qui consacrent leur vie à servir les autres. Il y a beaucoup de gens, dans toutes les cultures, qui ont trouvé leur bonheur dans les hôpitaux en soignant les malades ou dans la rue en s’occupant des indigents, des sans-papiers, des immigrés, des gens en prison ou des victimes de la drogue.
L’Esprit de Dieu est dans le cœur de tous et si nous nous laissons guider par Lui, nous devenons des prophètes au milieu de la création.
Les baptisés ont la mission d’être prophètes parce que le jour du baptême et de la confirmation, nous acceptons de nous laisser illuminer, guider et fortifier par l’Esprit Saint pour aider tous nos frères et sœurs à découvrir la présence de Dieu dans leur vie et dans la création.
Par notre mission de prophètes nous devons être attentifs pour découvrir et aider les autres à voir la beauté de la création et la bonté de l’humanité qui révèlent la présence de Dieu au milieu de nous.
Dans ce monde dans lequel les mauvaises et les fausses nouvelles circulent rapidement dans tous les réseaux sociaux, les chrétiens, parce qu’ils sont les prophètes de la Bonne Nouvelle, doivent annoncer haut et fort la présence de Dieu dans notre monde. Dieu nous aime, l’humanité est bonne, la vie a vaincu la mort, le bien est plus fort que le mal et la lumière aura le dernier mot sur les ténèbres.
Prenons au sérieux notre mission de prophètes de la Bonne Nouvelle et travaillons avec tous nos frères et sœurs de bonne volonté dans la construction d’un monde plus fraternel, plus juste et meilleur pour tous. Amen.
P. GermánLA, le 22 septembre 2024
1ère lecture : du livre de la Sagesse 2,12.17-20
Psaume : 53,3-4.5.6.8
2ème lecture : de la lettre de St Jacques 3,16—4,3
Évangile : Saint Marc 9,30-37
« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous ».
Ces paroles de Jésus peuvent nous aider cette semaine à réfléchir sur notre façon de vivre dans la famille, dans la communauté et dans la société.
Les personnes les plus aimées, les plus respectées et les plus importantes dans l’histoire de l’humanité sont celles qui ont vécu au service des autres.
Je peux vous donner quelques exemples et je suis sûr que vous pouvez aussi ajouter d’autres noms. Jésus, Marie, Saint François d’Assise, Gandhi, Martin Luther King, Mère Teresa, le frère Roger et actuellement le Pape François.
Voilà des personnages que nous pouvons regarder et imiter.
Parlons du Pape François.
Les journaux disent qu’il est la personne la plus populaire aujourd’hui et la plus aimée dans le monde.
Il me semble que le Pape François est le premier aujourd’hui parce qu’il est au service de tous et surtout des plus petits, des réfugiés, des immigrés, des malades, des handicapés, de celles et ceux qui sont méprisés par la société, de celles et ceux qui se sentent excommuniés ou rejetés par l’Église. Le Pape François est en train de faire une grande révolution dans l’Église et dans le monde. Il est en train de nous inviter à vivre l’Évangile. Il vit ce qu’il prêche. Ce qui n’est pas le cas de beaucoup parmi nous et encore moins de beaucoup de politiciens dans le monde entier.
Depuis le premier jour de son élection, en tant qu’évêque de Rome, il n’a pas arrêté de dire et de montrer avec sa façon de vivre que le service des autres est le meilleur chemin pour être disciples du Christ, le seul chemin pour être aimé. Le chemin privilégié pour vivre heureux et la porte pour entrer dans le paradis promis par Dieu.
Regardons et écoutons le Pape François. Il côtoie les grands de ce monde à Cuba, à Washington, en Hongrie, en Slovaquie et à l’ONU. Il nous montre que, quand on est au service des autres et non pas à la recherche du pouvoir, de l’argent ou de la gloire, on est considéré par les autres et par Dieu comme le plus grand de tous.
Rendons grâce à Dieu pour la vie du Pape François. Prions pour qu’Il ait toujours la force et la sagesse de servir, comme il l’a fait jusqu’à aujourd’hui. Les grands, les riches, les puissants et celles et ceux qui occupent des places importantes dans la société et dans l’Église doivent comprendre que s’ils veulent être les premiers, ils doivent devenir serviteurs de tous. Prions aussi pour que nous soyons des serviteurs de nos frères et sœurs là où nous sommes dans la famille, la communauté et le travail. Amen. P. GermánLA, le 15 septembre 2024 Rentrée du caté
1ère lecture : du livre d’Isaïe 50,4c-9a
Psaume : 114 (116A)1-2.3-4.5-6.8-9
2ème lecture : de la lettre de St Jacques 2,14-18
Évangile : Saint Marc 8,27-35
La Parole de Dieu est toujours très bien adaptée à nos besoins. Je vous invite à la lire souvent et vous allez découvrir beaucoup de questions et de réponses qui nous aident toujours à avancer et à grandir.
Aujourd’hui nous avons la première Messe pour les enfants et les familles du catéchisme en français et pour les enfants et les familles de l’école de notre paroisse.
Pour commencer cette année scolaire, je me sers de la Liturgie d’aujourd’hui pour vous poser deux questions :
-Qui est Jésus, pour toi ?
-Comment montres-tu ta foi aux autres ?
-Qui est Jésus, pour toi ?
Quand Jésus vivait en Palestine, un jour il marchait avec ses disciples pour aller d’un village à l’autre et sur la route, il leur a demandé : Pour vous qui suis-je ?
Cette question que Jésus a posée à ses disciples, il y a un peu plus de deux mille ans, est la même que je voudrais vous poser aujourd’hui. Pour toi, qui est Jésus ?
Nous pouvons faire un sondage ici dans l’église et dans la rue et nous allons être surpris par la diversité des réponses que les gens vont donner à cette question. Jésus est un personnage de l’histoire et dans le monde entier il y a des gens qui le connaissent. Pour les uns il est un prophète, pour les autres il est un guérisseur, pour les autres il est un philosophe, pour d’autres il est le plus connu de tous les hommes de l’histoire.
Mais pour nous, qui est-il ?
Pour moi, Jésus est le visage de Dieu, il est la présence de Dieu dans ma vie et dans le monde. Il est mon meilleur ami, il est mon meilleur conseiller, il est mon meilleur guide, il est mon meilleur consolateur. Il est ma force et la lumière de ma vie.
Je lui parle tous les jours et plusieurs fois dans la journée. Il m’écoute toujours et je suis sûr qu’il répond toujours à mes questions, même si parfois je suis tellement distrait que je n’arrive pas à écouter sa Parole.
Aujourd’hui ne rentrez pas chez vous comme avant. Répondez à la question de Jésus avant la fin de cette Eucharistie.
La deuxième question pour je vous propose pour commencer cette année scolaire est :
-Comment montres-tu ta foi aux autres ?
Jacques, qui était un des disciples de Jésus écrit dans sa lettre aux chrétiens. « Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; si l’un de vous leur dit : ‘Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim’ sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte ?
Il a raison, Saint Jacques. Si notre foi n’est pas visible dans les paroles et dans les œuvres que nous réalisons tous les jours, elle est bel et bien morte. La foi n’est pas une philosophie, une théorie ou une action pieuse de tous les dimanches. La foi est une façon de vivre. La foi est une relation personnelle avec Jésus qui nous permet de parler et d’agir comme Lui ; en union avec Dieu et au service de tous nos frères et sœurs.
Dans la maison, au travail et dans l’école, tous devraient découvrir dans notre façon de parler et d’agir, que nous sommes disciples de Jésus. Que Dieu est dans notre cœur et que dans la vie notre priorité est de remercier Dieu pour la création et de travailler avec Lui pour le bien de tous.
Amen. P. GermánOC. / LA, le 7 et 8 Septembre 2024
1ère lecture : du livre d’Isaie 35,4-7a
Psaume : 145(146)7.8-9.9-10
2ème lecture: de la lettre de St Jacques 2,1-5
Evangile: Saint Marc 7,31-37
Le message de la liturgie se résume à ce mot : « Effata ! Ouvre-toi ».
Nous vivons dans une société qui tend à fermer ses portes plutôt qu’à les ouvrir.
Nous écoutons souvent qu’il faut fermer les frontières pour éviter l’arrivée des immigrés pauvres. Il faut fermer les écoles à tout signe religieux pour éviter que les enfants soient endoctrinés. Il faut fermer la bouche pour ne pas parler de religion ou annoncer la Parole de Dieu aux personnes qui ne la connaissent pas. Il faut fermer les yeux pour ne pas découvrir la présence de Dieu dans la création parce que tout est le fruit de l’évolution.
Aujourd’hui la liturgie tient un discours complètement différent. Il faut ouvrir. Nous ne sommes pas faits pour fermer mais pour ouvrir. Nous devons ouvrir les oreilles, les yeux et le cœur pour vivre fraternellement heureux.
Ouvrir les oreilles :
Une des parties les plus utiles de notre corps sont les oreilles. Elles nous ont servi même pour attacher les masques qui nous aidaient à nous protéger du covid.
Blague à part ! Nous avons deux oreilles parce que nous avons un besoin indiscutable d’écouter. Nous sommes des êtres de communication et l’élément le plus important dans la communication est l’écoute.
Beaucoup de conflits entre nous, entre les couples, entre les pays se produisent parce que nous ne savons pas écouter.
Si l’écoute n’est pas sincère, inconditionnelle et respectueuse il ne peut pas y avoir un dialogue productif. Nous devons apprendre à écouter ce que l’autre dit et non pas ce que je voudrais qu’il dise.
Il y a aussi l’écoute de ceux et celles qui souffrent. L’écoute des pauvres, des immigrés. L’écoute de ceux et celles que la société met de côté parce qu’elle ne veut pas les écouter.
Jésus est au milieu de nous pour ouvrir nos oreilles et nous enseigner à écouter.
Ouvrir la bouche :
Je ne parlerai pas beaucoup d’ouvrir la bouche parce que je crois que nous savons l’ouvrir. Par contre, nous devons apprendre à nous servir de la bouche pour annoncer les merveilles de Dieu. Pour rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il nous donne, sans cesse et gratuitement. Nous devons ouvrir la bouche pour annoncer de bonnes nouvelles. Pour dire aux autres que nous les aimons et pour consoler ceux et celles qui souffrent. Pour dénoncer l’injustice et pour combattre la corruption qui détruit nos relations et notre société.
Nous devons délier notre langue pour parler à la place de ceux et celles qui n’ont pas de voix dans le monde. Dieu nous a donné une langue pour qu’elle nous serve à construire des relations fraternelles.
Jésus est au milieu de nous pour nous aider à utiliser notre langue pour le bien de tous.
Ouvrir le cœur :
Vous savez aussi bien que moi que toutes les bonnes ou les mauvaises actions se décident dans notre cœur. Un cœur fermé vit dans la peur, dans la solitude et dans la méfiance. Un cœur ouvert est toujours joyeux et vit entouré d’amis et de projets.
Nous avons besoin d’ouvrir le cœur pour éviter de nous enfermer dans l’égoïsme. Jésus est au milieu de nous pour ouvrir notre cœur aux autres.
LA, le 25 août 2024
1ère lecture : du livre de Josué 24,1-2a..15-17.18b
Psaume : 33(34) 2-3.16-17.18-19.20-21
2ème lecture: de la lettre de St Paul aux Éphésiens 5,21-32
Évangile: Saint Jean 6,60-69
Depuis quelques semaines je parle dans les homélies de l’Eucharistie. Vous pouvez les trouver sur le site internet de l’aumônerie. www.cathoala.org
Dans la synagogue de Capharnaüm, Jésus révèle à ses disciples qu’Il est le pain descendu du Ciel pour donner la Vie à l’humanité. Il déclare que l’Eucharistie est la nourriture dont l’humanité a besoin pour Vivre.
Cet enseignement déconcerte, choque et scandalise quelques-uns de ses disciples. Ceux et celles qui n’acceptent pas cette déclaration se retirent et arrêtent de le suivre.
Depuis le début, l’Église nous enseigne que, dans l’Eucharistie nous recevons le Christ qui vient dans notre corps pour nous nourrir et pour rester avec nous.
Aujourd’hui la liturgie nous invite à faire deux choix :
1.- croire ou non dans la présence de Jésus dans l’Eucharistie
2.- suivre le Seigneur ou l’abandonner.
1.- croire ou non dans la présence de Jésus dans l’Eucharistie.
Si nous sommes ici aujourd’hui c’est parce que nous voulons recevoir l’Eucharistie et parce que nous croyons que dans l’Eucharistie nous recevons la bénédiction de Dieu le Père, la force de l’Esprit Saint et le Corps du Christ.
Jésus est un homme de l’histoire. Il est aussi Dieu présent dans le monde d’aujourd’hui. Il est au milieu de nous chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie. Il est avec nous chaque fois que nous recevons le Pain de Vie qui est descendu du ciel pour nous faire participer dans la vie de Dieu.
Le sommet, le cœur et le centre de notre vie chrétienne c’est l’Eucharistie. Par l’Eucharistie nous entrons en communion, en relation avec Dieu. Voilà la raison pour laquelle nous ne pouvons pas être chrétiens, disciples de Jésus et membres de l’Église si nous ne participons pas régulièrement à l’Eucharistie.
C’est une illusion de croire qu’on peut être chrétien si nous ne participons pas régulièrement dans l’Eucharistie qui nourrit notre foi, qui nous garde en communion avec Dieu et qui fait de nous les membres du Corps du Christ présents dans la société.
Après avoir décidé de croire dans la présence de Dieu dans l’Eucharistie nous pouvons faire le choix de
2.- suivre le Seigneur ou l’abandonner.
Dieu ne veut pas des chrétiens tièdes. S’il y a encore des places vides dans l’église c’est parce qu’il y a des gens qui ont décidé de s’éloigner de l’Église et de ne plus suivre le Seigneur. Aujourd’hui, à la suite du prophète Josué et de beaucoup d’autres prophètes dans l’histoire, l’Église nous pose la question. En cette année scolaire qui commence, voulez-vous suivre le Seigneur ou voulez-vous l’abandonner ?
En cette semaine, je vous invite à prendre le temps nécessaire pour dire au Seigneur : « Oui, Seigneur, en cette nouvelle année, je veux te suivre. Je vais m’engager à participer régulièrement à l’Eucharistie. Je veux être en communion avec toi. Je serai présent dans ma communauté pour que ma famille et les gens de mon quartier découvrent le Corps du Christ dans ma façon de vivre. Je veux être chrétien non seulement de nom mais en action. »
À partir d’aujourd’hui, ma famille, mes amis et mes collègues de travail ou d’école vont découvrir dans ma vie la présence de l’Esprit Saint parce que je vais être en communion avec Dieu grâce à la participation régulière à l’Eucharistie.
N’ayez pas peur de vous engager avec Dieu. Vous ne serez pas déçus. Au contraire, vous découvrirez la paix dans votre cœur et la joie de vivre.
Los Angeles, le 18 août 2024
1ère lecture : Livre des Proverbes 9,1-6
Psaume : 33(34) 2-7
2ème lecture : lettre de St Paul aux Éphésiens 5,15-20
Evangile : Saint Jean 6,51-58
Depuis le dimanche 28 juillet, avec la
Liturgie que l’Église nous propose pour célébrer le jour du Seigneur, je vous parle de l’Eucharistie.
Une fois de plus, je vous rappelle que nous sommes dans ce Mouvement National de trois années de Juin 2022 à Juin 2025, organisé par la Conférence Épiscopale des USA pour raviver l’Eucharistie dans nos communautés.
Prenons les lectures de ce dimanche pour parler encore de l’Eucharistie.
L’Eucharistie est le repas que Dieu prépare pour nous et avec l’Eucharistie nous pouvons vivre comme le Christ.
L’Eucharistie est le repas que Dieu prépare pour nous.
Le Livre des Proverbes que nous avons écouté dans la première lecture a été écrit pour nous enseigner la Sagesse. Il donne des conseils sur le comportement, les valeurs et le sens de la vie.
Prenez le temps de le lire et vous allez trouver beaucoup de conseils et des paroles qui vous aideront à faire de bons choix et à vivre mieux.
Aujourd’hui ce Livre nous rappelle que l’Eucharistie est le Repas que Dieu prépare pour habiter parmi nous et pour inviter tous les hommes et les femmes de bonne volonté à y participer pour recevoir la vraie nourriture dont nous avons besoin pour vivre d’une façon intelligente, juste et fraternelle.
Si tous nos frères et sœurs comprenaient que la Messe est un repas préparé par Dieu pour nous aider à mieux vive, je suis sûr que nos églises seraient pleines de monde.
Si nous comprenons que dans chaque Eucharistie, Dieu est présent pour préparer la Table pour nous, pour nous parler au plus profond de notre cœur, pour nous remplir de forces pour vivre toujours dans l’action de grâce et pour nous envoyer dans le monde pour vivre mieux ; je suis sûr que tous les dimanches nous chercherions l’église pour répondre positivement à l’invitation du Seigneur.
Avec l’Eucharistie nous pouvons vivre comme le Christ.
Si Jésus dit qu’il faut manger sa chair et boire son sang c’est pour nous faire comprendre que nous devons prendre en nous son humanité pour vivre comme Lui, unis au Père et à tous nos frères et sœurs.
Dans chaque Eucharistie, nous recevons le Christ qui entre dans notre vie pour que nous devenions comme Lui, la présence de Dieu au milieu de la création.
En sortant de chaque Messe, le prêtre nous envoie dans le monde avec la paix du Christ pour que nous allions dans nos familles et dans la société pour parler et à agir comme le Christ l’a fait quand Il a parcouru les villages de la Palestine.
Nous devons utiliser les paroles que le Christ a utilisées quand il a rencontré les autres. Nous devons répéter les gestes qu’Il a accomplis quand Il a nourri les affamés. Quand il a visité les malades et accueilli les enfants.
Nous devons lutter contre toute discrimination et éviter tout jugement, accusation ou condamnation comme le Christ l’a fait chaque fois qu’Il était en face d’un pécheur.
Écoutons la Sagesse qui nous rappelle que l’Eucharistie est le Repas que Dieu prépare pour nous pour que nous puissions avoir la vraie vie en nous. La vie que le Christ a vécue quand Il était parmi nous.
Amen
P GermánLos Angeles, le 10 / 11 août 2024
1ère lecture : du 1er livre des Rois 19,4-8
Psaume : 33(34)2-3.4-5.6-7.8-9
2ème lecture: lettre de St Paul aux Éphésiens 4,30—5,2
Evangile: Saint Jean 6,41-51
Depuis le dimanche 28 juillet, avec la Liturgie que l’Église nous propose pour célébrer le jour du Seigneur, je vous parle de l’Eucharistie.
Je vous rappelle que nous sommes dans ce Mouvement National de trois années de Juin 2022 à Juin 2025, organisé par la Conférence Épiscopale des USA pour Raviver l’Eucharistie dans nos communautés.
Aujourd’hui, essayons de découvrir dans l’Eucharistie le Pain vivant, qui est descendu du ciel pour nous nourrir.
L’Eucharistie nous donne des forces pour nous lever quand nous sommes fatigués et pour vivre mieux avec nos frères et sœurs.
L’Eucharistie nous donne des forces pour nous lever quand nous sommes fatigués.
Je vous invite à lire l’histoire du prophète Elie. Il devait être vraiment fatigué, épuisé et désespéré pour dire au Dieu, qu’il avait toujours annoncé et défendu : « Je n’en peux plus, Seigneur. Maintenant, c’en est trop. Prends ma vie. »
Il nous arrive parfois, devant la maladie, la mort d’un être cher, d’un échec amoureux, d’un problème à l’école ou dans le travail, ou d’une difficulté avec notre conjoint, avec un enfant, avec un membre de la famille ou avec un ami, de dire les mêmes paroles qu’Élie : je n’en peux plus Seigneur. Maintenant prends ma vie.
En ces moment de détresse, d’épuisement ou de désespoir, venez prendre la nourriture que le Seigneur nous donne. Allons vers l’Eucharistie et écoutons les paroles que le Seigneur adressa à Elie et qu’Il nous dit chaque fois que nous avons besoin d’un coup de pouce pour nous remonter le moral. Dans l’Eucharistie, le Seigneur nous dit : lève-toi et mange, car il est long le chemin qu’il te reste.
Dieu nous invite toujours à nous lever et à continuer la route et Il ne nous laisse jamais seuls. Il nous donne le Pain de Vie qui est la nourriture qui donne des forces à tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui crient vers le Seigneur quand ils ont besoin de forces pour continuer la route.
Le Seigneur est bon et Il entend toujours l’appel de ses enfants. N’hésitons pas à crier vers Lui quand nous sommes perdus et approchons-nous de la Table de l’Eucharistie quand nous avons besoin des forces.
L’Eucharistie nous donne des forces pour vivre mieux avec nos frères et sœurs.
La plupart de nos souffrances en famille, dans le travail et dans la société sont occasionnées par les difficultés que nous avons dans les relations avec nos frères et sœurs. Un chef d’entreprise me disait un jour que le plus difficile dans son entreprise n’était pas le rendement financier mais l’aménagement du personnel. Qu’il passait la plupart de son temps à régler des problèmes entre les personnes.
Saint Paul dit que pour vivre ensemble nous devons éloigner de notre vie toute amertume, irritation, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté. Il nous invite à être plein de générosité et de tendresse et à nous pardonner les uns aux autres. Vous et moi, nous savons combien il nous coûte de suivre le chemin que Saint Paul nous montre.
Voilà pourquoi nous avons besoin des forces extraordinaires pour toujours vivre dans le calme, dans le pardon, dans la compréhension et dans la tendresse.
OC/LA, le 3 et 4 août 2024
1ère lecture : du livre de l’Exode 16:2-4,12-15
Psaume : 77(78)3-4.23-24.25.54
2ème lecture: de la lettre de St Paul aux Ephésiens 4,17.20-24
Evangile: Saint Jean 6, 24-35
Une fois de plus, la Liturgie nous invite à parler de l’Eucharistie.
Je vous rappelle ce que je vous ai dit la semaine dernière : La Conférence Épiscopale des USA organise un Mouvement National de trois années pour Raviver l’Eucharistie dans nos communautés (Juin 2022 à Juin 2025).
Du 17 au 21 juillet à Indianapolis, se sont rassemblés plus de 50.000 jeunes pour participer dans le Xième Congrès Eucharistique des USA.
Je vous propose de continuer la réflexion sur l’Eucharistie que nous avons commencée la semaine dernière.
Je disais que : dans l’Eucharistie, Dieu manifeste sa compassion pour l’humanité ; nous aide à travailler pour la réconciliation et pour l’unité et nous permet de vivre la fraternité universelle.
Aujourd’hui nous pouvons ajouter trois nouveaux points qui nous permettent de grandir dans l’attachement et dans la compréhension de l’Eucharistie.
1.- L’Eucharistie fait de nous des hommes et des femmes nouveaux pour vivre dans la justice et la sainteté.
2.- Dans l’Eucharistie nous recevons Jésus qui est le pain de la vie.
3.- L’Eucharistie est la nourriture que Dieu nous donne pour la vie éternelle
1.- L’Eucharistie fait de nous des hommes et des femmes nouveaux pour vivre dans la justice et la sainteté.
Chaque fois que nous recevons l’Eucharistie, notre corps et notre vie doivent se transformer. Nous devons devenir des hommes et des femmes nouveaux envoyés dans le monde pour travailler pour la justice et pour vivre dans la sainteté. Ã la fin de la Messe, nous ne pouvons pas rentrer chez nous comme avant. Quand nous quittons l’Église nous ne sommes plus la même personne qu’avant la messe. Nous portons le Christ dans notre corps et notre cœur. Nous sommes des êtres nouveaux par la présence de l’Esprit Saint dans notre vie.
2.- Dans l’Eucharistie nous recevons Jésus qui est le pain de la vie.
Nous savons que, physiquement nous ne pouvons pas vivre si nous ne nourrissons notre corps. Il faut que nous sachions aussi que notre foi ne peut pas exister si nous ne la nourrissons pas avec l’Eucharistie.
C’est une erreur et une illusion de croire que nous pouvons être croyants, sans l’Eucharistie et sans la communauté chrétienne.
La foi qui ne se vit pas dans une communauté et qui ne se nourrit pas de l’Eucharistie s’étiole et disparait ou se transforme en superstition.
Grâce à la nourriture, à l’Eucharistie que l’Église nous donne, à travers la communauté chrétienne, nous n’avons plus faim, ni soif.
La personne qui reçoit l’Eucharistie sait qu’elle peut vivre dans la confiance et dans la paix parce que Dieu est entré, par l’Eucharistie, dans sa vie.
Si nous croyons profondément que Jésus est présent dans l’Eucharistie, la joie et la paix de Dieu vont remplir notre existence pour nous aider à affronter toutes les difficultés et les adversités de la vie avec la lumière et la force qui viennent de Dieu.
3.- L’Eucharistie est la nourriture que Dieu nous donne pour la vie éternelle
Notre corps et notre foi doivent être nourris pour tenir dans la durée. L’Eucharistie est la nourriture que Dieu nous donne tous les jours et particulièrement les dimanches pour que nous soyons unis au Christ. Union et intimité avec le Fils de Dieu qui doivent se manifester tous les jours et dans toutes nos activités et qui ne seront pas détruites avec la mort. L’Eucharistie est la nourriture qui produit des fruits dans notre vie d’aujourd’hui, de demain et dans la vie éternelle avec Dieu.
Amen. P GermánLA, le 28 juillet 2024
1ère lecture : du 2ème livre des Rois4,42-44
Psaume : 144 (145) 10-11.15-16.17-18
2ème lecture: de la lettre de St Paul aux Ephésiens 4,1-6
Evangile : Saint Jean 6,1-15
La Liturgie de ce dimanche nous invite à parler de l’Eucharistie.
La Conférence Épiscopale des USA organisa un Mouvement National de trois années pour Raviver l’Eucharistie dans nos communautés (Juin 2022 à Juin 2025).
Je vous propose trois points pour réfléchir à la place de l’Eucharistie dans notre vie.
1.- Dans l’Eucharistie, Dieu manifeste sa compassion pour l’humanité.
2.- L’Eucharistie nous aide à travailler pour la réconciliation et pour l’unité.
3.- L’Eucharistie est le Sacrement qui nous permet de vivre la fraternité universelle.
1.- Avec l’Eucharistie, Dieu manifeste sa compassion pour l’humanité. Dans la première lecture du 2eme livre des Rois, le prophète Élisée utilise l’offrande d’un des membres de la communauté pour nourrir le peuple affamé. Élisée, qui est un homme de Dieu, comme nous l’avons lu, a souffert de la détresse de son peuple. L’Évangile de Jean dit que Jésus multiplia cinq pains et deux poissons pour nourrir la foule qui le suivait. Jésus s’occupe des besoins matériels des personnes qui l’accompagnent parce qu’Il a partagé nos difficultés et nos souffrances. Il ne veut pas qu’il y ait dans le monde des personnes qui ont faim et soif. Des personnes qui dorment dans la rue et des enfants qui meurent de malnutrition. Dieu a eu et a toujours de la compassion pour l’humanité qui souffre. Dans l’Eucharistie il nourrit notre foi et nous donne la force de lutter contre la pauvreté et contre le mal dans toutes ses manifestations.
2.- L’Eucharistie nous aide à travailler pour la réconciliation et pour l’unité. L’Église invite toujours les chrétiens à se réconcilier avant de participer à l’Eucharistie. Nous savons qu’il y a des chrétiens qui ne participent pas à l’Eucharistie parce que nous sommes divisés. Nous avons un besoin urgent de nous réconcilier pour que tous puissent participer à la Table qui est le symbole de la réconciliation de Dieu avec nous et la source de la réconciliation entre tous les hommes et les femmes de bonne volonté.
Il est triste de voir que beaucoup de chrétiens se privent de recevoir le Repas que le Seigneur prépare pour nous parce qu’Il a pitié de nous et parce qu’Il veut nous fortifier pour nous envoyer dans le monde entier à travailler pour la réconciliation et pour l’unité.
3.- L’Eucharistie est le Sacrement qui nous permet de vivre la fraternité universelle. Quand Élysée et Jésus distribuent la nourriture qui vient du ciel, ils ne font pas de distinction entre les notables et les gens simples, entre les blancs et les noirs, entre les riches et les pauvres, entre les malades et les gens en bonne santé. Ils nourrissent toutes les personnes qui ont faim et qui acceptent de participer au Repas qu’ils proposent. La fraternité universelle se manifeste dans l’Eucharistie qui est le repas que l’Église prépare pour tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui désirent recevoir le Corps et le Sang du Christ pour devenir, à leur tour, la présence de Dieu dans la création.
Partout dans le monde, dans toutes les cultures et tous les jours il y a des hommes et des femmes, avec des origines, des formations et des milieux sociaux très différents qui partagent le même pain et le même vin. Qui reçoivent le même Corps du Christ.
Partout dans le monde, l’Eucharistie nous rappelle que nous sommes tous de la même famille, de la famille de Dieu.
Rendons grâce à Dieu, dans chaque Eucharistie parce qu’Il a de la compassion pour nous, parce qu’Il nous rassemble pour nous aider à arrêter nos divisions et parce qu’Il nous nourrit pour que nous soyons une parabole de Fraternité dans le monde. Amen
LA, le 21 juillet 2024
1ère lecture : du livre du Prophète Jérémie 23,1-6
Psaume : 22(23) 1-3.3-4.5-6
2ème lecture: de la lettre de St Paul aux Ephésiens 2,13-18
Evangile: Saint Marc 6,30-34
Je trouve toujours la Parole de Dieu très pertinente et adaptée au lieu et au moment dans lesquels elle est lue.
Aujourd’hui la liturgie nous parle de l’importance du repos et de notre mission de rassembler, de réconcilier.
Nous sommes au milieu des vacances d’été et nous devons écouter cette invitation de Jésus à prendre du large pour nous reposer. Nous avons tous besoin de repos parce que notre corps n’est pas une machine mais un être vivant. Même Dieu a pris une journée, après la création, pour contempler son œuvre et pour se reposer.
Le repos est important parce qu’il nous permet de contempler ce que nous avons fait, de nous réjouir des progrès et des réussites, de comprendre les raisons des échecs, de regretter les erreurs et surtout de prévoir l’avenir. Nous devons nous reposer pour nous et pour les autres. Beaucoup de conflits avec les autres sont occasionnés par la fatigue et par le manque de repos.
Le repos est aussi un temps propice pour nous rencontrer avec les autres et avec Dieu. Parfois le travail nous éloigne de la famille, des amis et même de Dieu. En ce temps de vacances nous pouvons revenir vers ceux et celles qui nous sont proches et nous pouvons surtout revenir vers Dieu.
Il est temps de redécouvrir la joie de se rassembler pour écouter la Parole de Dieu, pour rencontrer les autres chrétiens et pour recevoir le Corps du Christ qui fait de nous la présence de Dieu au milieu des autres.
En ce temps de vacances nous pouvons écouter plus attentivement cet appel de la liturgie de ce dimanche à travailler pour le rassemblement et pour la réconciliation. La mission de tous les pasteurs et de tous chrétiens est de travailler pour le rassemblement de l’humanité. Le Pape François l’a rappelé dans son Encyclique « Fratelli tutti » (Nous sommes tous, frères et sœurs). Aujourd’hui, plus que jamais, l’humanité a besoin d’hommes et de femmes qui travaillent pour détruire tous les murs de haine et de séparation. Nous devons nous opposer à tous les discours racistes et simplistes qui mettent la responsabilité de tous les maux de la société sur les épaules des étrangers.
Pour protéger l’avenir de notre monde nous devons combattre toutes les divisions et discriminations. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde dans lequel les hommes et les femmes ne sont pas traités avec la même dignité. Dans une société où tous n’ont pas les mêmes possibilités pour accéder à l’éducation, à la santé et à d’autres droits fondamentaux.
Partout dans le monde il y a des hommes et des femmes qui dénoncent l’injustice et travaillent pour la paix.
Nous devons condamner la violence et la guerre qui ne produisent que des divisions, de la haine et des victimes innocentes.
La prière et l’engagement actif de tous pour la justice sont les seuls chemins qui mènent vers la paix et la fraternité. Dans la croix, Dieu a voulu rassembler tous les peuples pour qu’il n’y ait plus ni juif ni grec, qu’il n’y ait plus ni esclave ni libre … Ga, 3,28.
Le Christ est mort et ressuscité pour tous et la mission de tous les chrétiens et de tous les hommes et les femmes de bonne volonté est de travailler pour la justice, la réconciliation et la fraternité. La fraternité est une valeur de l’humanité. Même quelques pays laïcs ont dans leur constitution cette valeur qui assure la cohésion de la société, du pays et du monde.
15ème Dim du temps de l’Église
Année Liturgique B
LA, le 14 juillet 2024
1ère lecture : du livre du Prophète Amos 7,12-15
Psaume : 84(85)9-10.11-12.13-14
2ème lecture: de la lettre de St Paul aux Ephésiens 1,3-14
Evangile: Saint Marc 6,7-13
Dimanche dernier, la liturgie disait que tous les prophètes doivent accueillir la Parole de Dieu et annoncer à toute la création la Bonne Nouvelle.
Ce dimanche, elle dit que tous les baptisés sont des prophètes choisis, bénis et envoyés par Dieu.
Pour nous les chrétiens, un prophète est une personne qui interprète la Parole de Dieu, qui parle en son nom et qui dénonce l’injustice pour annoncer la sagesse, la bonté, la joie et l’amour qui sont des attributs de Dieu. Un prophète est quelqu’un qui est envoyé par Dieu pour le représenter sur la terre.
Nous sommes des prophètes choisis par Dieu. La première caractéristique d’un prophète est d’avoir été choisi. On ne se déclare pas prophète soi-même. On est choisi pour devenir prophète. Tous les baptisés, vous et moi, nous avons été choisis par Dieu. Nous vivons dans un monde dans lequel il y a de plus en plus de personnes qui ne sont pas baptisées, qui ne connaissent pas Dieu et qui n’appartiennent pas à une religion. Mais vous et moi, nous avons été baptisés parce que Dieu nous a choisis pour nous nommer ses ambassadeurs, ses représentants, ses médiateurs devant toute la création. Nous sommes la présence de Dieu dans le monde. Nous sommes le Corps du Christ visible aujourd’hui.
Merci Seigneur pour nous avoir choisis.
Nous sommes des prophètes bénis par Dieu. Saint Paul parle souvent de la dignité de tous les chrétiens. Quand il parle dans ces lettres des baptisés il les appelle les saints de la communauté. Nous sommes des saints parce que depuis le jour de notre baptême Dieu nous a bénis et l’Esprit Saint a fait de nous sa demeure. Je crois que l’Esprit de Dieu est dans le cœur de tous les hommes et les femmes de bonne volonté mais ce qui nous différencie des autres est que nous les baptisés, nous savons et nous acceptons que Dieu habite dans notre cœur. Savoir que nous avons été bénis par Dieu et qu’Il continue à nous bénir chaque fois que nous nous rassemblons en son nom et chaque fois que nous recevons un sacrement nous donne force et confiance pour exercer notre mission de prophètes.
Merci Seigneur pour nous bénir.
Notre dignité de prophètes choisis et bénis par Dieu n’est pas une condition qui nous éloigne des autres ou nous enferme dans des murs de séparation. Nous sommes des prophètes envoyés par Dieu dans le monde entier. Le monde a besoin de nous et le Pape François dit souvent que tous les chrétiens doivent être présents dans le monde et surtout dans les périphéries de la société pour annoncer la Bonne Nouvelle là où les mauvaises ou les fausses nouvelles se multiplient. Nous sommes envoyés pour combattre l’injustice et la corruption pour que la société puisse vivre en paix. Les chrétiens sont dans le monde pour annoncer à toute la création que les hommes et les femmes de toutes les nations sont des frères et des sœurs parce que nous sommes tous des enfants de Dieu et si nous avons le même Père, nous avons tous la même dignité et nous sommes tous membres de la même famille, la famille humaine.
Le monde a besoin de vrais prophètes. N’ayons pas peur de travailler avec Dieu dans la construction d’un monde meilleur. Nous avons été choisis, bénis et envoyés par Lui, Il est avec nous jusqu’à la fin. Merci Seigneur pour la confiance que tu as mise en nous et pour nous avoir envoyés. Amen.
P Germán
OC/LA, le 6/7 juillet 2024
1ère lecture : du livre du Prophète Ézéchiel 2,2-5
Psaume : 122(123)1-2.2.3-4
2ème lecture: 2ème lettre de St Paul aux Corinthiens 12,7-10
Evangile : Saint Marc 6,1-6
La liturgie de ce dimanche nous rappelle que par le baptême nous devenons des prophètes qui doivent accueillir la Parole de Dieu et annoncer la Bonne Nouvelle à toute la création.
Tous les baptisés sont des prophètes qui doivent accueillir la Parole de Dieu.
Depuis le début de l’humanité, la Bonne Nouvelle a été transmise à l’humanité, grâce à des hommes et à des femmes qui ont accepté d’accueillir la Parole de Dieu, d’essayer de la comprendre et de la vivre. On les appelle des prophètes et nous en connaissons beaucoup : Ezéquiel, que nous avons écouté dans la première lecture de ce dimanche et d’autres comme Isaïe ou Jean le Baptiste qui a été le dernier prophète du premier Testament et le premier du Deuxième Testament.
Le plus grand prophète de tous les prophètes est Jésus. Non seulement Il accueille la Parole de son Père, mais aussi, Il est lui-même la Parole de Dieu faite chair et le visage de Dieu au milieu de nous.
Après le Christ, Dieu nous a laissé le sacrement du baptême, dans lequel Il donne l’Esprit Saint à tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui acceptent de devenir prophètes et d’accueillir la Parole de Dieu de la même façon que les prophètes du passé l’ont fait.
La première mission de tous les baptisés est d’accueillir, d’essayer de comprendre et de vivre de la Parole de Dieu.
Il ne sert à « rien » de faire baptiser ses enfants si les parents et le parrain et la marraine ne s’engagent pas à permettre à l’enfant de rencontrer le Christ qui est la Parole vivante de Dieu.
Nous devons accueillir d’abord pour aller annoncer après.
Tous les baptisés sont des prophètes qui doivent annoncer la Bonne Nouvelle à toute la création.
La mission de l’Église est de permettre à toute la création d’accueillir, comprendre et vivre de la Parole de Dieu.
Vous savez très bien que l’Église n’est pas composée seulement du Pape, des Evêques, des Prêtres et des Consacrés, mais elle est un bâtiment construit par des pierres vivantes qui sont tous les baptisés.
Malheureusement la grande majorité des baptisés se perdent dans les multiples distractions que le monde nous propose et oublient que le jour de leur baptême ils sont devenus des prophètes pour annoncer la Bonne Nouvelle à toute la Création.
Peut-être que beaucoup n’ont pas compris qu’annoncer ne veut pas dire obliger. Peut-être que beaucoup se découragent dans l’annonce parce qu’ils se rendent compte qu’il y a un bon nombre de personnes qui n’est pas intéressé par le message que nous transmettons.
Il est important de se rappeler aujourd’hui que nous devons annoncer malgré nos faiblesses et notre petite foi. Nous devons annoncer et Dieu s’occupe du reste. Bernadette disait : « je n’ai pas été chargée de vous faire croire mais simplement de vous annoncer ».
Nous devons nous rappeler que depuis le début de l’humanité, les prophètes comme Ezéquiel, les autres et même Jésus, n’ont pas réussi à faire que tous leurs auditeurs adhèrent au message qu’ils annonçaient. Ne perdons pas courage.
Notre mission est d’accueillir la Parole et d’annoncer la Bonne Nouvelle. Dieu s’occupe du reste.
Amen.
P GermánAnnée Liturgique B
Los Angeles, 30 juin 2024
1ère lecture : du livre de la Sagesse 1,13-15;.2,23-24
Psaume : 29(30) 2.4.5-6.11.12.13
2ème lecture: 2ème lettre de St Paul aux Corinthiens 8,7.9.13-15
Evangile: Saint Marc 5,21-43
La liturgie de ce dimanche parle de la mort et du Salut que Jésus propose à l’humanité.
Pour comprendre la Bonne Nouvelle de ce dimanche nous devons faire la différence entre la mort naturelle et la mort éternelle.
Quand Dieu créa l’homme et la femme Il les créa à son image et à sa ressemblance. Il les créa immortelles. C’est cela que nous avons lu dans la 1ère lecture. Dieu ne créa pas la mort et Il ne se réjouit pas non plus de notre mort.
Dieu n’est pas le coupable ou le responsable de la mort d’une personne, si jeune soit elle.
Il me semble que, face à la mort naturelle, c’est une erreur d’utiliser les expressions telles que : Dieu l’a appelé à l’autre vie ou Dieu lui a enlevé la vie ou sa mort correspond à la volonté de Dieu.
La mort naturelle est la conséquence du péché et tous les humains partagent ces deux faiblesses (le péché et la mort). Jésus a partagé entièrement notre humanité dans ses richesses et ses faiblesses. La seule faiblesse qu’il n’a pas partagée avec nous c’est le péché.
Personne n’échappe à la mort naturelle. La seule créature qui n’a pas connu la mort est Marie et la grande Tradition de l’Église parle de la Dormition de Marie et non pas de sa mort.
Nous devons tous passer par la mort naturelle et elle n’est pas une punition divine mais un passage ou une étape de notre humanité.
La mort naturelle qui fait partie de notre vie est différente de la mort éternelle qui dépend de la décision de chacun.
Si la mort naturelle est un passage qui nous permet de rencontrer Dieu, la mort éternelle, en revanche, est une décision qui nous éloigne de l’amour de Dieu et qui nous sépare définitivement de notre Créateur.
Jésus est venu sur la terre pour nous sauver de la mort éternelle. Il est venu pour nous montrer le visage de Dieu pour que nous puissions, par Lui, rencontrer Dieu et décider de vivre avec Lui ici et après la mort naturelle. Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie qui nous permet d’être unis à Dieu que nous ne voyons pas et que nous pouvons découvrir dans la création et dans ses manifestations grâce à l’Esprit Saint présent dans notre monde jusqu’à la fin des temps.
Dieu désire que tous ses enfants échappent à la mort éternelle. Il voudrait que nous soyons tous près de Lui. C’est pourquoi Il envoie son Fils pour qu’Il nous illumine, nous guide et nous fortifie. Par lui, tous les hommes et les femmes de bonne volonté peuvent découvrir la beauté de la vie et le bonheur de vivre unis entre eux et avec Dieu.
La fille de Jaïre et la dame qui souffrait d’hémorragies depuis 12 ans sont deux exemples que l’Évangile nous donne pour nous aider à comprendre que la présence de Jésus dans notre vie est source de vie, de paix, de santé, de guérison et de Salut.
Nous ne pouvons pas éviter la mort naturelle, mais la mort éternelle ou le Salut éternel sont dans nos mains.
Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, si nous voulons échapper à la mort éternelle, nous devons lui faire confiance et suivre le chemin qu’Il nous montre qui est le chemin de l’Amour, de la fraternité.
Amen.
P Germán1er anniversaire de la mort de John Tartaglia
LA, le 16 juin 2024
1ère lecture : du livre du Prophète Ézéchiel 17,22-24
Psaume : 91(92) 2-3.13-14.15-16
2ème lecture: 1ere lettre de St Paul aux Corinthiens 5,6-10
Évangile: Saint Marc 4,26-34
Avec l’été qui commence le 21 juin, nous arrivons enfin, à la période des vacances et aux journées les plus longues et ensoleillées de l’année.
Pour profiter au mieux de ce beau temps qui arrive, nous sommes invités, par la liturgie de ce dimanche, à contempler la nature pour vivre toujours dans la confiance et à nous engager dans la construction d’un monde meilleur pour tous.
Contempler la nature pour vivre toujours dans la confiance.
Je vous invite à prendre tous les jours un petit moment pour contempler la nature pour y découvrir la beauté, la présence et l’action de Dieu.
Tous les jours je voudrais chanter avec le psaume de ce dimanche : « Il est bon Seigneur de te rendre grâce ».
Je sais qu’il y a, surtout dans les médias et dans les réseaux sociaux beaucoup de mauvaises nouvelles, de violence et des situations de souffrance. Nous ne pouvons pas nier la réalité. Nous ne pouvons pas cacher le mal qui existe dans notre monde. Mais, quand je regarde les merveilles que la nature met à notre disposition, je me réjouis, je me remplis de confiance et je loue Dieu pour la beauté et la joie que la création nous propose tous les jours.
Que je dorme, que je travaille ou que je me repose, les oiseaux chantent autour de nous ; les fleurs embellissent notre entourage et les arbres produisent des feuilles pour que les oiseaux puissent faire leur nid et des fruits pour le bien de tous.
La création est une merveille qui doit nous aider à vivre dans la confiance et qui doit nous inviter tous les jours à rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’Il nous donne gratuitement.
Contempler la création doit nous permettre aussi de nous engager dans la construction d’un monde meilleur pour tous.
J’aime beaucoup écouter le chant des oiseaux. Et j’ai l’impression qu’ils savent que j’admire leur performance. Dans mon jardin il y a toujours des oiseaux qui viennent chanter quand je mange à l’extérieur ou quand je sors de la maison pour prendre un peu l’air. Ils sont grands ou petits, noirs ou de couleurs variées, ils sont beaux ou moins beaux, ils sont tous différents. Ils semblent tous heureux parce qu’ils sont libres. Partout ils sont chez eux, ils ont des milliers d’arbres pour faire leur nid, ils sont tous des créatures de Dieu.
La contemplation de la nature nous invite tous à nous engager dans la construction d’un monde meilleur pour tous.
La beauté de la création nous invite à aimer, à prendre soin et à protéger la planète.
Comme les oiseaux du ciel, tous les humains devraient avoir le nécessaire pour vivre heureux sur la terre.
Nous avons une intelligence et une conscience que les animaux n’ont pas et nous devrions les utiliser pour mettre en œuvre des mesures qui permettent à tous les humains, ici et ailleurs, de vivre dignement parce que nous sommes tous des enfants de Dieu. Tous les humains devraient avoir le nécessaire pour manger, pour se loger, pour recevoir une éducation et pour accéder aux soins sans compter avec leur situation financière ou leur pays d’origine.
La mission de l’Église est de nous aider à vivre dans la confiance parce qu’elle nous rappelle que l’Esprit de Dieu est à l’œuvre dans notre humanité. La mission de l’Église est aussi de nous aider à devenir responsables dans la construction d’un monde meilleur parce qu’elle nous rappelle que Dieu a mis le monde dans nos mains pour que nous finissions la création pour le bien de tous. Amen.
P Germán
Los Angeles, le 9 juin 2024
Messe pour Philippe le Roy
(Père de Charlotte Oueini décédé le 6 juin 2024)
1ère lecture : Genèse 3,9-15
Psaume : 129(130)1-2.3-4.5-6.7-8
2ème lecture :2eme lettre de St Paul aux Corinthiens 4,13—5,1
Evangile: de Saint Marc 3,20-35
Ce dimanche, je vous invite à réfléchir sur le péché et sur la volonté de Dieu.
Le péché. Le texte de la Genèse est bien connu par les chrétiens et même par les gens qui ne sont pas croyants mais qui ont une formation biblique.
L’histoire d’Adam et Eve est une histoire qui ressemble beaucoup à l’histoire de nous tous.
Adam et Eve avaient tout pour être heureux. Dieu leur avait donné tout pour qu’ils puissent vivre « dans le paradis » sans aucun souci. Mais le malin est apparu et ils se sont laissés tromper.
Après avoir douté de Dieu et après avoir accepté la proposition du malin ils découvrent qu’ils sont nus. Ils découvrent leur fragilité. Désormais ils auront besoin de se couvrir pour éviter le froid ou la chaleur. Ils auront besoin de se couvrir parce qu’ils ont honte de leur propre corps. Ce corps créé pour aimer et pour vivre en harmonie avec la création a mangé le fruit interdit et n’a pas fait la volonté de Dieu. L’homme et la femme se cachent parce qu’ils ont peur de regarder Dieu en face et de lui dire qu’ils ont choisi de faire la volonté du malin plutôt que celle de leur créateur.
Aussi bien l’homme que la femme cherchent des excuses pour ne pas assumer leur responsabilité. L’homme accuse la femme et la femme accuse le serpent. Aucun des deux n’a le courage de dire : j’ai douté de Dieu. Je me suis laissé tromper par le malin et j’ai cru que je pouvais être comme Dieu.
Cette histoire est notre propre histoire. Chaque fois que nous doutons de Dieu, chaque fois que nous nous laissons tromper par le malin, nous nous éloignons de Dieu, nous avons honte de notre humanité, nous regrettons, nous nous cachons et nous cherchons à mettre la responsabilité de nos fautes sur quelqu’un d’autre.
La Bonne Nouvelle aujourd’hui est que tout n’est pas perdu.
Jésus est venu pour nous enseigner à faire la volonté de Dieu.
Adam et Ève connaissaient la volonté de Dieu. Ils savaient que Dieu ne voulait pas qu’ils mangent le fruit interdit. Quand ils décident de manger le fruit interdit ils désobéissent à la volonté de Dieu.
Jésus qui est homme comme Adam et Eve et comme chacun de nous a toujours fait la volonté de Dieu et Il dit dans l’Évangile d’aujourd’hui que si nous voulons faire partie de sa famille nous devons toujours faire la volonté de son Père.
Comme Jésus, nous avons aussi l’Esprit de Dieu en nous. Nous recevons l’Esprit Saint chaque fois que nous participons à un des sacrements. Avec l’Esprit Saint nous pouvons découvrir la volonté de Dieu à tout moment et dans toute circonstance. Avec la lumière et la force de l’Esprit Saint nous pouvons discerner toutes les propositions qui se présentent dans notre vie pour savoir s’il s’agit d’un mensonge du malin ou d’une action qui nous rapproche de Dieu et de nos frères et sœurs.
La volonté de Dieu est que nous soyons tous des saints, que nous vivions dans la joie, dans la paix et en fraternité. Que nous soyons heureux.
Je vous invite cette semaine à découvrir la volonté de Dieu dans votre vie de famille, dans le travail et dans la société. Suivre la volonté de Dieu est accepter de vivre en harmonie avec Dieu, avec soi-même, avec les autres et avec la création toute entière.
Ne nous laissons pas tromper par le malin qui veut nous éloigner de Dieu et des autres. P Germán
1ère Communion : 2enfants OC/8enfants LA, 1-2 juin 24
Orange County : Arthur et Toscane
Los Angeles : Margot, Gabrielle, Augustin, Leopold, Lutèce, Prem. Ella et Jean
1ère lecture : livre de l’Exode 24,3-8
Psaume : 115 (116)12-13.15-16.17-18
2ème lecture: de la lettre aux Hébreux 9,11-15
Evangile: Saint Marc 14,12-16.22-26
Aujourd’hui nous célébrons la fête du Corps du Christ et nous accueillons 47 enfants des trois communautés et de l’école qui se sont préparés pour communier pour la première fois ce weekend.
Aujourd’hui nous célébrons le Corps du Christ présent dans l’Eucharistie et dans la communauté Chrétienne.
L’Eucharistie.
Depuis la dernière Cène, le dernier Repas que Jésus partagea avec ses disciples avant la Passion, la Mort et la Résurrection, les chrétiens du monde entier ont compris que la Cène, la Messe, l’Eucharistie, la Communion, peu importe comment on appelle ce rassemblement, était la présence de Jésus au milieu de nous.
Nous venons à l’Église pour recevoir Jésus, qui sous la forme du pain et du vin pénètre dans notre corps pour être en communion avec nous.
Chaque fois que l’Eucharistie est célébrée ici et partout dans le monde, Jésus se fait présent au milieu de la communauté. Avec sa Parole que nous écoutons au début de la célébration et avec le pain et le vin que nous partageons, Jésus vient dans le corps de tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui acceptent de le recevoir pour être illuminés, fortifiés, sanctifiés et pour recevoir l’aide nécessaire pour vivre au milieu de la création comme enfants bien aimés par Dieu.
Si l’Église insiste pour que nous recevions la communion chaque fois que nous participons à l’Eucharistie c’est parce qu’elle sait que dans chaque Eucharistie Jésus est présent et que chaque fois que nous recevons la communion, Jésus entre dans notre vie pour nous faire devenir des membres de la grande famille qui s’appelle l’Église et qui a reçu l’Esprit Saint pour être dans le monde le Corps visible de Jésus.
La Communauté Chrétienne est indispensable pour que le Christ puisse être présent dans le monde. Il y a une très belle déclaration dans le Concile qui dit que l’Église fait l’Eucharistie et l’Eucharistie fait l’Église.
L’Eucharistie n’est pas une célébration privée. La Messe ne doit pas être célébrée entre quelques copains qui s’enferment pour partager le Corps du Christ. L’Eucharistie doit toujours être célébrée avec les portes ouvertes pour que tous puissent y participer.
Le monde a besoin de la communauté qui se rassemble pour célébrer l’Eucharistie et pour accueillir tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui désirent recevoir le Corps du Christ.
Jésus est présent dans le pain et le vin que nous partageons à la fin de la Messe et Il est aussi présent dans l’assemblée d’hommes et des femmes de tous les continents et de toutes les cultures, qui se rassemblent pour partager le même pain et le même vin.
Nous allons à la Messe pour devenir ensemble le Corps du Christ visible dans la société. Tous les chrétiens qui communient dans la Messe deviennent, après la communion, des membres actifs du Corps du Christ.
Saint Augustin disait aux chrétiens de son diocèse : « Devenez ce que vous recevez, devenez le Corps du Christ ».
Chers chrétiens, si nous voulons que Jésus soit présent dans le monde d’aujourd’hui, participons souvent à l’Eucharistie et n’oublions jamais, en sortant de la Messe, que la Communauté qui nous permet de recevoir Jésus est le Corps du Christ visible sur la terre et que tous ceux et celles qui reçoivent la communion sont membres du Corps Christ.
Amen
P Germán
Année Liturgique B
Los Angeles, le 19 mai 2024
1ère lecture : livre des Actes des Apôtres 2,1-11
Psaume : 103(104),1.24.29-30.31.34.
2ème lecture: de la lettre de St Paul aux Galates 5,16-25.
Evangile: Saint Jean 15,26-27 ;16,12-15
Aujourd’hui nous célébrons la fête de la Pentecôte. Aujourd’hui nous célébrons l’arrivée, dans le monde, de l’Esprit de Dieu, de l’Esprit de vérité.
Les Actes des Apôtres, qui nous racontent la naissance de l’Église, nous rappellent que cinquante jours après la résurrection de Jésus, alors que tous les disciples étaient rassemblés, un événement extraordinaire s’est produit à Jérusalem.
Un violent coup de vent venant du ciel a envahi la maison où les disciples se trouvaient et tous furent remplis de l’Esprit Saint.
Après avoir reçu l’Esprit de Dieu, les disciples parlaient un langage que tous les hommes et les femmes pouvaient comprendre.
L’arrivée de l’Esprit Saint est un événement extraordinaire. Aujourd’hui encore cet évènement extraordinaire se produit chaque fois que nous célébrons un sacrement. Dans la célébration de tous les sacrements et particulièrement dans le baptême, la confirmation et l’Eucharistie, l’Esprit de Dieu remplit le lieu dans lequel le sacrement est célébré. L’Esprit de Dieu, l’Esprit de vérité pénètre le corps de la personne qui reçoit le sacrement.
Aujourd’hui nous devons comprendre que le baptême, la confirmation, l’Eucharistie et tous les sacrements sont des événements extraordinaires dans lesquels Dieu descend sur la terre pour remplir nos maisons, nos cœurs et nos relations de l’Esprit de Vérité.
La Vérité que nous découvrons avec la fête de la Pentecôte est que le langage de Dieu est un langage que tous les hommes et les femmes de bonne volonté peuvent comprendre.
Aujourd’hui nous célébrons l’Universalité, la Catholicité de l’Église.
Tous les pays, toutes les cultures et tous les hommes et les femmes de bonne volonté peuvent comprendre le message de l’Évangile parce que les fruits de la présence de Dieu dans nos cœurs sont : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi.
Si l’Église et si tous les baptisés parlent le langage de l’Esprit Saint, il ne peut pas y avoir d’exclus dans nos communautés.
Si dans nos discours et dans nos actes, l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur et la maitrise de soi sont présents, beaucoup de ceux et celles qui se sont éloignés de nos communautés reviendront. Beaucoup parmi ceux et celles qui ne connaissent pas l’Église découvriront la joie de croire et la beauté de l’Évangile.
Le vent violent dans lequel l’Esprit de Dieu est arrivé dans le monde nous rappelle que dans notre vie nous devons nous laisser bousculer, déranger et transformer par l’action de l’Esprit Saint qui brûle dans le cœur de ceux et celles qui l’accueillent.
N'ayons pas peur d’accueillir l’Esprit de Dieu chaque fois que nous célébrons un sacrement et laissons-nous remplir de sa force pour que nous puissions parler à la maison, dans le travail et dans la société le langage de l’Evangile qui est compréhensible par tous s’il est construit sur les fruits de l’Esprit.
Bonne Fête de la Pentecôte et n’oubliez jamais que chaque fois que nous célébrons un sacrement, un évènement extraordinaire se produit pour que tous les hommes et les femmes de bonne volonté puissent comprendre le message de l’Evangile qui est un message de fraternité, de paix, d’amour. Un message de vérité.
Amen.
P Germán
7ème Dim de Pâques Année Liturgique B
ASCENSION DU SEIGNEUR Fête des Mères
Baptême de Paul et Lila Janneau-Houllier
Prière pour le repos et la consolation de la famille de Jean Le Cam
Los Angeles, le 12 mai 2024
1ère lecture : livre des Actes des Apôtres 1,1-11
Psaume :46(47)2-3.5-7.8-9
2ème lecture: de la lettre de St Paul aux Ephésiens 4,1-13
Evangile: Saint Marc 16,15-20
Quelques pays ont célébré la fête de l’Ascension jeudi dernier. Dans l’archidiocèse de Los Angeles, nous célébrons cette fête aujourd’hui.
L’Ascension du Seigneur et la Pentecôte, que nous allons célébrer dimanche prochain, sont deux événements importants dans la foi des chrétiens.
Le départ du Christ et la venue de l’Esprit Saint déterminent la naissance de l’Eglise.
Je vous invite aujourd’hui à méditer sur le baptême et la communauté chrétienne qui permettent au Christ de continuer à être présent et à agir dans le monde d’aujourd’hui.
Le baptême est le premier sacrement que nous demandons pour devenir chrétiens et membres de la communauté des disciples de Jésus. Le baptême nous permet d’accueillir l’Esprit de Dieu que l’Eglise nous transmet par l’imposition des mains et par l’onction avec le Saint Chrême.
Par le baptême nous acceptons d’être membres du Corps du Christ.
Le baptême n’est pas simplement une belle fête de la communauté ou de la famille. Le baptême est un engagement. Par le baptême, nous devenons le visage du Christ visible sur la terre ; les mains du Christ qui partagent avec les autres, les pieds du Christ qui visitent les malades, les personnes âgées ; les paroles du Christ qui consolent ceux et celles qui souffrent. Le jour de notre Baptême nous sommes envoyés par Dieu dans le monde pour annoncer à tous les hommes et les femmes de bonne volonté la Bonne Nouvelle : « Nous sommes tous des enfants bien aimés de Dieu ».
Le Christ est monté au ciel mais Il est présent dans le monde d’aujourd’hui grâce à la parole et par l’action de tous les chrétiens qui ont compris qu’Ils ont reçu l’Esprit de Dieu pour être dans le monde la présence de Jésus qui travaille pour la justice, pour la fraternité et pour la réconciliation de tous les peuples.
Avec l’eau du baptême nous sommes lavés, purifiés pour que notre corps devienne la maison dans laquelle l’Esprit de Dieu habite.
Mais le baptême n’est pas possible s’il n’y a pas une communauté chrétienne.
La communauté chrétienne se rassemble pour nous donner le baptême et grâce à la communauté nous pouvons nourrir la foi avec la Parole de Dieu et avec l’Eucharistie.
Dans la communauté nous célébrons nos joies comme la naissance d’un enfant ou le mariage d’un couple ou un anniversaire. Nous célébrons aussi nos peines et nos souffrances comme la perte d’un être cher ou la maladie.
La communauté a besoin des baptisés pour exister et les baptisés ont besoin de la communauté pour vivre en tant que chrétiens.
C’est une illusion de penser que nous pouvons être chrétiens sans être attachés à une communauté. La foi qui ne se nourrit pas par la vie de la communauté s’étiole, disparait ou se transforme en superstition.
La communauté existe parce qu’il y a des baptisés qui animent les messes, les chants et les moments de fête. Parce qu’il y a des baptisés qui ont compris que l’Église est une famille qui accueille tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui veulent travailler dans la construction d’un monde meilleur. Parce qu’il y a des catéchistes, des prêtres et des religieux et religieuses qui s’engagent à transmettre la foi et à nous aider à découvrir la beauté de l’Évangile et la joie de se sentir aimés par Dieu. Amen P Germán
OC / LA, le 5 mai 2024 1ère lecture : des Actes des Apôtres 10,25-26.34-35.44-48 Psaume : 97(98)1.2-3.3-4 2ème lecture :1ère lettre de St Jean 4,7-10 Evangile: de Saint Jean 15,9-17
Quand j’ai commencé à réfléchir sur les lectures de ce dimanche, j’ai pensé inmédiatement à la déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, signée par le Cardinal Victor Manuel Fernández, intitulée « Fiducia supplicans » (La Confiance supplicante) sur la signification pastorale de bénédictions, publiée le 18 décembre 2023.
Saint Pierre qui était un homme simple et qui n’avait jamais été dans une école et encore moins dans une université, avait compris que le message que Jésus lui avait confié et demandé d’annoncer à toutes les nations, est un message d’humilité, d’accueil et d’amour. Humilité Quand Corneille, le centurion de l’armée romaine, se met à genoux devant Pierre, celui-ci lui dit : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi ». Pierre nous donne une bonne leçon d’humilité. Nous sommes tous des hommes et des femmes, nous sommes tous des enfants de Dieu. Ce n’est pas parce que nous avons été consacrés par l’onction, au moment de notre baptème, confirmation et ordination, que nous allons nous considérer supérieurs aux autres. C’est vrai que nous avons reçu l’Esprit Saint et de cela j’en suis sûr. C’est vrai que Dieu habite dans notre cœur et de cela je n’en ai pas de doute. C’est vrai que nous sommes la présence de Jésus sur la terre et cela m’aide à vivre la foi tous les jours et dans toutes les circonstances. Ces vérités que je viens de proclamer doivent nous aider à vivre dans l’humilité. Premièrement parce que nous n’avons aucun mérite que Dieu nous ait choisis pour être ses disciples et deuxièment parce que tous les hommes et femmes de bonne volonté, de toutes les races, les cultures et les nations ont recu l’Esprit de Dieu.. Voilà pourquoi nous devons accueillir sans limites, sans frontières et sans condition. L’accueil fait partie des qualités de Dieu et des attitudes que Jésus nous demande d’avoir devant tous nos frères et sœurs. Le document Romain « Fiducia supplicans » parle d’accueillir et bénir ceux et celles qui frappent à la porte de l’Église, sans jugement et sans condition. Nous ne pouvons pas refuser une bénédiction à qui la demande. Peu importe sa condition de vie. Je n’ai pas attendu le document Romain pour le faire. Je le fais depuis que j’ai été aumônier des prisons. Nous devons apprendre à accueillir, dans nos familles, dans la société, dans le travail, dans nos communautés et dans l’Église en général, tous nos frères et sœurs qui sont différents, qui ne pensent pas comme nous, qui vivent des situations difficiles, … L’accueil inconditionnel est le résultat de l’humilité indispensable pour être disciple de Celui qui étant Dieu s’est fait humble, s’est fait homme. La mission de tous les baptisés, de tous les disciples de Jésus est l’Amour. Saint Jean dit: « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est Amour et dans l’Évangile que nous avons proclamé aujourd’hui Jésus nous rappelle son commandement. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Il n’y a pas d’excuse ou d’argument théologique, sociologique ou philosophique pour ne pas être humble, pour ne pas accueillir et pour ne pas aimer. Notre condition humaine et chrétienne nous demande d’être humbles et d’accueillir les autres pour aimer en vérité. Amen. |
P Germán
LA, le 28 avril 2024 1ère lecture : des Actes des Apôtres 9,26-31 Psaume : 21(22)26-27.28.30.31-32 2ème lecture :1ère lettre de St Jean 3,18-24 Evangile: de Saint Jean 15,1-8
La liturgie de ce cinquième dimanche de Pâques nous rappelle que les deux poumons qui permettent à tous les chrétiens de vivre comme enfants de Dieu sont : l’attachement au Christ et produire des fruits.
Attachement au Christ. Les lectures de ce dimanche insistent lourdement sur l’importance de notre attachement au Christ pour pouvoir exister comme disciples du Seigneur. L’exemple donné par l’Evangile est très clair. La branche d’un arbre ne peut exister que parce qu’elle est attachée à l’arbre qui lui transmet la vie et qui lui permet de grandir et de se développer. Ainsi en est-il de la vie de tous les chrétiens. Nous ne pouvons pas exister, nous ne pouvons pas grandir et nous ne pouvons pas nous développer comme chrétiens si nous ne sommes pas profondement attachés au Christ. Notre attachement au Seigneur se manifeste par notre fidélité à la prière et par notre attachement à la vie sacramentale que l’Église nous propose. Aussi bien la prière que tous les sacrements sont fondés sur les Écritures. Saint Jérôme disait : « ignorer les Ecritures est ignorer le Christ ». Un jour quelqu’un disait que si on voit une personne dans la rue avec une bible dans ses mains on peut être sûr que c’est un frère ou une sœur protestant. Malheureusement c’est vrai. Les catholiques ont besoin de connaître les Écitures pour mieux connaître le Christ. Nous avons besoin de prier avec les Écritures. Nous avons besoin de nous rassembler pour comprendre mieux la richesse de ce message qui nous permet de vivre attachés au Christ. Notre attachement au Seigneur produit toujours des fruits. Notre mission sur la terre est de produire de bons fruits et de les produire en abondance. Les fruits que nous devons produire sont les mêmes que ceux que le Christ a produits pendant sa vie terrestre. Il a aimé les autres et la création, il a pardonné, il a accueilli et il a aidé les autres, surtout les pauvres, à vivre mieux. Notre vie doit être une prolongation de la vie du Christ. Comme la branche ressemble à son arbre, ainsi le chrétien doit ressembler au Seigneur. Dans la vie de ceux et celles qui sont attachés au Christ il doit exister seulement l’amour, la compassion, le pardon et le désir de servir les autres. Comme dit Saint Jean dans la deuxième lecture de ce dimanche : « n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité ». Nous n’avons pas le choix. Notre condition de chrétiens nous oblige à vivre comme le Christ et si nous ne vivons pas comme Lui, nous trahissons notre dignité et notre identité d’enfant de Dieu. Nous sommes en train de nous séparer du Christ. Un chrétien est en bonne santé quand ses deux poumons fonctionnent bien. D’un côté il est attaché au Christ et de l’autre côté il produit de bons fruits en abondance. Plus nous sommes unis au Christ, plus nous allons produire de bons fruits et plus nous produisons de bons fruits plus nous allons vivre en paix et en harmonie avec nous-même, avec Dieu, avec nos frères et sœurs et avec la création. Le monde a besoin de chrétiens unis au Christ qui produisent de fruits bons et en abondance pour le bien de tous. N’ayons pas peur de devenir ce que nous sommes : la présence de Jésus dans le monde. Amen. |
P Germán
Journée mondiale de prière pour les vocations
Fête du Bon Pasteur
Los Angeles, le 21 avril 2024
1ère lecture : des Actes des Apôtres 4,8-12
Psaume : 117(118),1.8-9.21-23.26.28-29
2ème lecture :1ère lettre de St Jean 3,1-2
Evangile: de Saint Jean 10,11-18
En cette journée mondiale de prière pour les vocations, le Pape François nous invite à regarder la vie de Saint Joseph.
Dans un message que le Pape François écrivait il y a trois ans pour célébrer cette journée, il disait que la vie de Saint Joseph nous suggère trois mots-clés pour la vocation de chacun : le rêve, le service et la fidélité.
Ces trois mots m’ont aidé à regarder ma vie et ma propre vocation. Je suis sûr que ces trois mots ont aussi guidé la vie des sœurs Maria Lia et Leidy. Ces trois paroles ont sûrement accompagné beaucoup parmi vous dans votre vie et dans la réalisation de votre vocation.
Le rêve.
La vocation de Saint Joseph est marquée par quatre rêves qui lui permettent de changer ses plans pour suivre le chemin que Dieu lui propose. Dans le premier rêve (Mt 1,20) Joseph comprend qu’il faut qu’il épouse Marie pour devenir le Père du Messie. Le deuxième rêve (Mt 2,13) l’invite à fuir vers l’Egypte pour sauver sa famille de la méchanceté d’Hérode. Le troisième rêve (Mt 2,19) lui annonce qu’ils peuvent retourner dans leur pays et le dernier rêve (Mt 2,22) lui propose de changer ses plans pour aller s’installer, avec sa famille, à Nazareth. Dieu ne se manifeste pas avec des apparitions spectaculaires. Il s’adresse à chacun avec délicatesse et nous parle dans nos rêves et dans les silences de notre cœur. Dans toute vocation il y a une invitation de Dieu à suivre une route particulière.
Nous rêvons tous et je suis sûr que le rêve le plus important et le plus fort que nous faisons souvent est le rêve d’être aimés et d’aimer ; de vivre en paix.
Moi aussi, j’ai découvert ma vocation dans le rêve. Depuis tout petit je rêvais de voyager dans des pays lointains pour partager ma vie avec des gens différents. C’est ainsi que je suis parti de chez moi très jeune et que grâce à ma vie de prêtre j’ai partagé des moments, des journées et des années innoubliables avec des gens de tous les continents.
Le service est la deuxième caractéristique de toute vocation. J’aime beaucoup la phrase du Pape qui dit que nous vivons pour servir et si nous ne savons pas servir nous ne sommes pas bons pour vivre. Joseph a « donné » sa vie, avec joie et amour pour servir, protéger, accompagner et aimer sa femme et son enfant. Dans ma vie je me suis rendu compte que les jours les plus heureux de mon existence sont ceux dans lesquels je me suis senti utile. Le bonheur qui reste dans ma mémoire est celui que j’ai ressenti chaque fois que j’ai rendu service à quelqu’un qui avait vraiment besoin de moi. Dans toute vocation nous devons chercher à servir pour vivre pleinement la mission que nous avons sur la terre.
Regardez autour de vous pour découvrir le bonheur des personnes qui servent les autres. Le meilleur exemple est celui des parents. Ils sont heureux de servir les enfants parce qu’ils les aiment et leur vocation est d’être parents au service de leurs enfants.
La fidélité est la troisième lumière qui guide toute vocation. Saint Joseph est appelé Homme Juste parce qu’il a toujours suivi le chemin que Dieu lui a montré. Joseph a su répondre toujours à sa vocation avec fidélité parce qu’il n’a jamais eu peur de se laisser guider par Dieu. Je sais que dans ma vie j’ai réussi beaucoup de choses parce que j’ai fait confiance à la présence de Dieu dans mes décisions. Il m’est arrivé aussi de me tromper parce que je me suis précipité dans certaines décisions, sans écouter la voix de Dieu. La fidélité est la confiance en Dieu et si nous avons confiance en Dieu, Il ne nous décevra jamais. P. Germán
Los Angeles, le 14 avril 2024
1ère lecture : des Actes des Apôtres 3,13-15.17-19
Psaume : 4,2.4.7-8.9
2ème lecture :1ère lettre de St Jean 2,1-5
Evangile: de Saint Luc 24,35-48
Tous les textes qui parlent des apparitions de Jésus aux premiers chrétiens disent qu’à chaque fois que Jésus rencontrait ses disciples Il leur expliquait les Ecritures et ouvrait leur intelligence à la compréhension du message. Ce matin, je voudrais que le Seigneur nous explique, une fois de plus, les Écritures pour que nous puissions comprendre qu’Il est vivant et que la paix que nous cherchions, vient de Dieu.
Jésus est vivant.
Il est intéressant de voir comment dans tous les textes qui parlent de la Résurrection de Jésus, les auteurs insistent pour que nous comprenions que Jésus a un corps, que nous pouvons le voir, le toucher, l’écouter. Après la résurrection, Jésus mange et boit avec ses disciples pour que ceux-ci comprennent qu’Il est vraiment vivant. Le Christ ressuscité n’est pas un fantôme, une illusion ou un esprit venu du ciel. Il s’agit bel et bien un homme qui a vécu en Palestine, qui est mort et qui est ressuscité parce qu’Il est vraiment Homme et vraiment Dieu.
Les chrétiens ne suivent pas une idole inventée par l’histoire ou un esprit puissant venu du Très Haut. Nous sommes les disciples d’un homme qui mange, qui boit, qui a des sentiments et qui connaît notre humanité parce qu’il aime, il souffre, il sert les autres et il est aussi trahi par ceux et celles qui lui sont proches.
Comprendre l’humanité et la divinité de Jésus et accepter qu’Il soit au milieu de nous est une source de joie et de paix qui n’a pas d’égal avec les autres joies ou les autres moments de paix que nous pouvons expérimenter dans notre existence.
La paix que nous cherchons vient de Dieu parce que nous savons que tout est passager dans notre monde et que la seule réalité qui ne change pas est l’amour de Dieu pour nous et sa puissance pour vaincre le mal et pour nous donner ce dont nous avons besoin pour mieux vivre.
Il m’est arrivé dans la vie de rencontrer des hommes et des femmes très proches de Dieu. J’ai eu le bonheur de parler avec des saints. Chaque fois que je rencontre quelqu’un qui est en paix, je sais que cette personne est proche de Dieu.
Le seul qui puisse nous donner la paix, qui ne se laisse pas troubler ni par la maladie, ni par la haine, ni par la mort, ni par les difficultés est Celui qui a vaincu le mal et qui est venu pour nous donner sa paix.
La Paix soit avec vous. C’est la salutation que le Christ utilise chaque fois qu’Il rencontre ses disciples, après la résurrection. La Paix soit avec vous est aussi la salutation que l’Église utilise plusieurs fois dans la liturgie pour nous instruire et pour ouvrir notre intelligence à la compréhension des Écritures. Le seul qui puisse nous donner la paix est cet homme qui a accepté de se laisser clouer sur la croix parce qu’Il savait que son Père allait le sauver des pouvoirs des ténèbres et lui donner la Vie qui n’a plus de fin.
Je sais que nous sommes tous à la recherche de la paix. Je sais aussi que beaucoup se trompent sur le chemin qu’ils prennent pour la chercher. La paix ne s’achète pas et elle ne s’impose pas. Nous savons que tous les pays qui ont voulu imposer la paix par la force finissent par reconnaître, devant l’horreur de la guerre, qu’ils sont dans l’erreur. Une arme qui est contruite pour tuer ne peut pas produire la paix.
Le seul qui puisse nous donner la paix et qui désire nous montrer le chemin pour vivre mieux est un homme qui est à côté de toi et que tu n’as pas reconnu. Il est vivant et il s’appelle Jésus de Nazareth. Venez manger avec lui. Ecoutez ses paroles et confiez-Lui votre vie. P. Germán
Los Angeles, le 31 mars 2024
Évangile : selon St Jean 20,1-9
Le premier jour de la semaine, après les tragiques événements de la fin de la semaine à Jérusalem, Marie Madeleine va chercher le Seigneur parmi les morts et elle ne le trouve pas parce qu’il est vivant.
En ce jour de Pâques posons-nous deux questions.
Cherchons-nous le Seigneur ? Et où le cherchons-nous ?
Je crois que la réponse à la première question est claire pour nous tous. Oui, nous sommes ici parce que nous cherchons le Seigneur et nous voulons partager avec Lui notre vie.
En revanche, la réponse à la deuxième question n’est pas très simple.
Nous pouvons chercher le Seigneur dans l’Église, dans la communauté chrétienne, dans la Parole de Dieu que nous écoutons dans la Messe ou que nous lisons à la maison. Dans le pain et le vin que nous partageons. Christ ressuscité nous attend tous les dimanches dans l'Église, non pas pour nous garder là avec Lui, mais, pour nous envoyer, comme Il l’a fait avec Marie Madeleine, vers nos frères et sœurs.
Il nous envoie vers le monde pour apporter la lumière et la paix de la résurrection.
Le Christ ressuscité nous donne rendez-vous pour nous retrouver face à face dans le visage et dans la vie de nos frères et sœurs qui souffrent. Chaque fois que nous donnons à manger ou à boire à l’un de nos frères ou sœurs qui ont faim ou soif, nous rencontrons le Christ. Chaque fois que nous visitons un malade ou une personne âgée, nous sommes devant le Christ ressuscité.
N’arrêtons jamais de chercher le Christ. Il nous attend à côté de nos frères et sœurs qui ont besoin de nous.
Christ est ressuscité, Il est Vivant. Alléluia. Bonne Fête de Pâques.
P. Germán
Los Angeles, le 30 mars 2024
Évangile : selon Marc 16,1-7
Pendant la Vigile, le Jour et pendant le temps Pascal, l’Église Catholique célèbre les sacrements de l’Initiation Chrétienne : Baptême, Eucharistie et Confirmation.
Trois sacrements qui nous permettent de mourir aux ténèbres du péché pour vivre dans la lumière de la résurrection.
Le Christ est ressuscité, Il est Vivant. Il est avec nous pour nous aider à chercher toujours la lumière.
Nous avons été baptisés, nous avons reçu l’Esprit Saint avec la Confirmation et nous participons à l’Eucharistie pour vivre avec le Christ.
La mort a été vaincue sur la Croix pour que nous soyons les enfants de la lumière de la Résurrection. Nous portons dans notre cœur la lumière, la paix et la joie de la résurrection.
Allons donc vers toute la création pour annoncer que les ténèbres, le silence et le mal du Vendredi Saint ont été vaincus.
N’ayons pas peur d’affronter le mal et de nous battre contre toute injustice. Le mal a été vaincu. La vie est plus forte que la mort.
Chantons Alléluia parce que le Christ est vivant et Il est avec nous jusqu'à la fin des temps.
Amen, Alléluia. Bonne fête de Pâques P. Germán
Vendredi Saint
Année Liturgique B
Los Angeles, le 29 mars 2024
1ère lecture : du Livre du Prophète Isaïe 52,13-53,12
Psaume : Ps 30(31)2.6.12-13.15-16.17.25
2ème lecture : de la lettre aux Hébreux 4,14-16 ; 5,7-9
Évangile : selon St Jean 18,1-19,42
Vendredi Saint est la journée la plus triste et la plus sombre dans la liturgie de l’Église.
C’est la seule journée de l’année, dans laquelle l'Église ne célèbre pas de Messe.
Le Christ est descendu aux enfers, comme nous le proclamons dans le Credo, pour être solidaire de toutes nos misères et pour sauver tout ce qui était perdu à cause de la méchanceté, de la violence, du péché et du mal.
Avec le Christ, l’Église et tous les chrétiens prient aujourd’hui pour toutes les personnes qui souffrent. Pour tous nos frères et sœurs qui sont dans les ténèbres de la drogue, de l’alcool, de la pornographie, de la prostitution, de la corruption, de la mafia, de la malhonnêteté, du mensonge, de la pauvreté, de la guerre, du mal.
Allons avec le Christ dans les ténèbres de la souffrance pour aider nos frères et sœurs à se libérer de toutes les chaînes qui empêchent notre humanité d’accueillir la lumière, la joie et la paix de la résurrection.
Prions avec le Christ qui soufre, pour tous nos frères et sœurs qui n’osent pas crier : « Mon Dieu, Mon Dieu, Pourquoi m’as-tu abandonné ».
En cette journée de silence, en cette journée sans la célébration de l’Eucharistie, prions pour tous les hommes et les femmes qui ne savent pas prier.
Prions pour celles et ceux qui se sont confiés à notre prière.
P. Germán
Los Angeles, le 28 mars 2024
1ère lecture : du Livre de l’Exode 12,1-8.11-14
Psaume : Ps 115(116B)12-13. 15-16bc. 17-18
2ème lecture : de la 1ère lettre de Paul aux Corinthiens 11,23-26
Évangile : selon St Jean 13,1-15
Jeudi Saint est le premier jour du triduum Pascal. Pendant trois jours nous allons fixer les yeux sur les journées les plus dramatiques et les plus importantes de la vie de notre frère Jésus.
Le Jeudi Saint nous célébrons la dernière Cène de Jésus avec ses disciples.
Je vous invite aujourd’hui à méditer sur une des dernières phrases de Jésus, avant d’affronter la Passion et la Mort.
Nous la prononçons chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie : “Faites ceci en mémoire de moi”.
Ce que nous devons faire en sa mémoire c’est célébrer l’Eucharistie, comme Il l’a fait. Pour servir les autres, comme Il l’a fait. En fin de compte, pour donner notre vie pour les autres, comme Il l’a fait.
Les disciples du Christ, vous et moi, nous participons à l’Eucharistie, pour vivre comme Jésus, au service des autres.
Nous recevons dans l’Eucharistie le Corps du Christ pour être dans le monde les mains de Jésus qui partagent, les pieds de Jésus qui visitent les malades et les personnes âgées, la voix du Christ qui parle pour ceux et celles qui n’ont pas le droit à la parole dans la société. Notre mission dans le monde est d’être le cœur de Jésus qui aime, qui pardonne et qui accueille.
Nous célébrons l’Eucharistie tous les jours et surtout le dimanche pour faire mémoire de Celui qui a donné sa vie pour nous.
Nous partageons le pain et le vin pour nourrir la foi qui nous envoie dans le monde pour vivre comme Jésus : au service de la création.
Recevons aujourd’hui le Corps du Christ et allons dans le monde pour devenir, comme Lui, les enfants de Dieu qui prennent soin de la création et qui travaillent pour la paix et la fraternité.
P. Germán
Los Angeles, le 17 mars 2024
1ère lecture : du livre de Jérémie 31,31-34
Psaume : 50(51)3-4.12-13.14-15
2ème lecture :de la lettre aux Hébreux 5,7-9
Évangile : de Saint Jean 12,20-33
Ce dimanche est le dernier avant la Semaine Sainte. Partout dans le monde il y a des hommes et des femmes qui se préparent pour célébrer la fête de Pâques.
Les gens ne vont pas monter à Jérusalem, comme à l’époque de Jésus, pour célébrer la Pâque mais, ils vont aller dans une église pour le dimanche des rameaux, pour la messe chrismale, pour célébrer le dernier repas de Jésus avec ses disciples, pour écouter la Passion le Vendredi Saint ou pour célébrer la Résurrection du Christ dans la Vigile ou le jour de Pâques.
Aujourd’hui je vous invite à avoir une pensée et une prière spéciale pour le peuple Palestinien et particulièrement pour les chrétiens de Palestine et de Gaza qui, avec leur souffrance, accompagnent Jésus dans sa Passion.
L’Évangile que nous venons de proclamer dit que, dans la foule qui était montée à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de Pâques, il y avait des juifs Grecs de la diaspora qui voulaient voir Jésus.
Étaient-ils motivés par la curiosité, par le désir de rencontrer Jésus ou peut-être par l’envie de devenir ses disciples. L’Évangile ne dit rien sur leur motivation. C’est qui est sûr c’est qu’ils voulaient voir Jésus.
Aujourd’hui encore il y a au milieu de nous, dans nos familles, dans notre quartier et parmi nos collègues de l’école ou du travail, des hommes et des femmes de bonne volonté qui voudraient voir Jésus.
L’Église et tous les chrétiens ont la mission d’aider ceux et celles qui cherchent Jésus, pour qu’ils puissent le voir, le rencontrer et devenir ses disciples.
Beaucoup ne connaissent pas encore Jésus et il y a aussi des gens qui se sont éloignés de l’Église et de Dieu parce qu’ils ont une fausse image de Lui. Parce qu’ils n’ont jamais rencontré le vrai visage de Dieu. Parce qu’ils n’ont jamais vu Jésus.
Si nous voulons remplir notre mission dans notre famille et dans la société d’aujourd’hui, nous devons bien connaître l’identité de Dieu, la personnalité de Jésus.
Le Dieu que nous annonçons, le Christ que nous suivons n’est pas un Dieu tout puissant, un juge implacable, un dominateur ou un être invulnérable. Notre Dieu n’a rien à voir avec les dieux de l’antiquité ou les dieux qui annoncent les sectes ou les groupes extrémistes.
Notre Dieu est le Dieu de la croix. Nous suivons un Dieu qui est mort, comme le grain de blé, pour manifester son infini amour pour toute l’humanité.
Jésus est la présence de Dieu au milieu de nous. Il est venu sur la terre pour nous dire que Dieu est amour et que nous avons été créés pour aimer. Que notre vocation est de donner notre vie par amour, comme Il a donné la sienne par amour pour nous.
L’égoïsme, le repli sur soi, la peur de l’autre, les murs qui séparent, la guerre et les divisions entre nous conduisent vers la mort, vers la perte de la vie. La vraie mort n’est pas la perte de la vie physique mais le manque d’amour, l’isolation, la solitude.
L’Eucharistie est pour nous la source d’amour parce qu’elle nous permet de recevoir le « Corps livré » et le « Sang versé » par Jésus par amour pour toute l’humanité.
Si nous rencontrons des frères et des sœurs qui désirent voir Jésus, n’oublions pas de leur dire que sur la Croix ils vont découvrir le Dieu d’amour qui a donné sa vie pour nous. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Bonne préparation vers Pâques.
P. Germán